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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:52

 

Face à la mascarade du gouvernement d’union nationale et à la confiscation de la révolte populaire :

 

 

Solidarité avec le peuple tunisien !

Leur combat est le nôtre !

Jeunes de Méditerranée, jeunes Européens en lutte contre le capitalisme !

Symbiose de la Jeunesse Arabe et Européenne contre la mondialisation et l'Impérialisme !

« La Mare Nostrum » : le lac qui unifie la Jeunesse des deux rives de la Méditerranée !

« La lutte continue » !

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:52

Les jeunes en Algérie et en Tunisie comme en Grèce luttent contre la précarité de l'emploi, un avenir bouché et sans avenir. Leur combat s'inscrit dans la lignée de nos revendications : contre un régime corrompu tenu par des oligarques, une petite poignée de nantis et de banquiers sans scrupules. Leur révolte sociale est légitime ! La presse occidentale qui présente le régime tunisien souvent comme un modèle, alors que de jeunes diplômés se retrouvent sans travail à la fin de leur cursus universitaire. Ajoutez à cela une vie chère, un pouvoir d'achat très faible! On reconnaît ici les mêmes symptômes que connaissent les jeunes français et européens. « On a voulu pousser les jeunes à bout pour les faire sortir dans la rue, dénonce Nacer, président de SOS Bab El Oued. La situation actuelle est propice à l’embrasement avec la dernière augmentation des prix de certains produits. Cela rappelle ce qui s’est passée en octobre 88.»

 

Les jeunes, les ouvriers, les demandeurs d'emploi sont acculés à la misère... Des prix de produits de grande consommation, en hausse, ne permettant pas au peuple de s'alimenter au minimum c'est intolérable ! Les prix du sucre, de la farine et des céréales ont bondi de 20 à 30%. Le kilo de sucre qui valait 70 dinars il y a peu (72 centimes), s'achète aujourd'hui 150 dinars (1,50 euro) quand un camionneur gagne environ 800 dinars par jour (8,40 euros).

« Dans ces trois pays, il y a eu des efforts dans le domaine de l'éducation, mais on n'a pas pensé aux mécanismes d'intégration des jeunes diplômés à la collectivité, une intégration qui passe évidemment par l'emploi », estime Driss Benali, économiste, professeur à l'université Mohammed V de Rabat.

« Il y a beaucoup de chômage, beaucoup de diplômés-chômeurs et ça fait longtemps que ça dure. La situation tient tant qu'il y a de la croissance économique », observe Pierre Vermeren, maître de conférence à l'université de Paris I.

« De plus, la crise économique a bloqué l'émigration » qui était une soupape pour les économies du Maghreb, en offrant un débouché à certains diplômés, note-t-il.

« En Tunisie, ils manifestent parce qu'ils étouffent, ce n'est pas une violence seulement sociale mais une protestation contre le fonctionnement du régime. Le régime et la famille Ben Ali ont écarté toutes les relèves potentielles. Il n'y a plus de relais du pouvoir, il y a la peur qui règne », souligne Antoine Basbous, de l'Observatoire des pays arabes.

« Au Maroc, la situation n'est pas aussi fermée, il y une opposition constituée. Les jeunes au chômage peuvent manifester durant des mois devant l'Assemblée nationale à Rabat », ajoute Karim Pakzad, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), à Paris.

En Algérie, « le FLN (au pouvoir) a gardé une légitimité du parti de libération nationale" et "dans l'espace public, les partis d'opposition peuvent s'exprimer », précise-t-il.

Envolée des prix de l'alimentaire, chômage éternellement élevé, jeunesse qualifiée sans débouchées… La croissance, qui repart malgré tout, ne profite qu'à une minorité !

Malgré les ressources naturelles comme le pétrole en Algérie, cela ne profite qu'à une minorité...

Les jeunes luttent contre de très fortes inégalités sociales, et ce, malgré une conjoncture économique qui se redresse quelque peu néanmoins … La Tunisie et l'Algérie devraient connaître une croissance de 3,8% en 2010 et de respectivement 4,8% et 4% en 2011, selon le Fonds monétaire international. La Tunisie, de Zine el-Abidine Ben Ali quant à elle, profite des échanges commerciaux internationaux. Et l'Algérie du président Abdelaziz Bouteflika tire parti de la hausse du prix du pétrole...

 

Leur combat est le nôtre !

Jeunes de Méditerranée, jeunes Européens en lutte contre le capitalisme !

Leur économie de marché : nous leur disons « Non » !

 

Symbiose de la Jeunesse Arabe et Européenne contre la mondialisation et l'Impérialisme !

 

« La Mare Nostrum » : le lac qui unifie la Jeunesse des deux rives de la Méditerranée !

« La lutte continue » !

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:51

La démocratie directe est une vieille idée en Europe. Où elle était en Grèce, dans la Rome de la République, ou encore parmi les peuples germaniques, celtiques ou slaves, la forme originelle d’organisation politique. L’Assemblée des citoyens, des hommes libres, prêts à prendre les armes et à donner leur vie pour la défense de la communauté.



Puis, après les siècles obscurs du Féodalisme et du Monarchisme, les peuples d’Europe se souviendront de cette vieille idée et tenteront, inlassablement, de remettre sur l’échiquier politique la Démocratie Directe. Souvenons-nous des expériences de la seconde Commune de Paris de 1871, des premiers Soviets ou encore de la Yougoslavie socialiste de Tito. Partout une même idée : le gouvernement du peuple par le peuple ! Et la Commune comme base d’organisation.

Les premiers à l’époque moderne seront les Jacobins de la Première Commune de Paris, les temps héroïques de 1793 et de Robespierre, l’Incorruptible.



Parmi les expériences européennes de Démocratie Directe, il y a eu aussi, jadis, la Suisse. Je dis « jadis », parce que la Suisse s’est transformée en régime parlementariste et n’a plus rien à voir avec le modèle que certains voudraient encore  y trouver. Deux symboles : la Commune, la base de la démocratie directe suisse d’hier, va bientôt être supprimée ! Et le second, révélateur de ce qu’est devenue la Suisse du XXIe siècle, qui n’est pourtant pas membre de l’OTAN : des militaires suisses participent à l’agression et à l’occupation de l’Afghanistan !



A Bruxelles ou à Strasbourg, ces politiciens arrogants autant qu’incapables donnent des leçons au monde entier. « Droits de l’homme, libre circulation, libertés » nous disent-ils. Mais dans la réalité ce sont les murs d’une forteresse qu’ils dressent ! Mur de Schengen à l’Est qui coupe l’Europe en deux. Barbelés de Schengen encore à la frontière entre le Maroc et l’Espagne. Et à l’intérieur même de l’Union Européenne, citoyenneté à deux vitesses. Complète pour les pays de la vieille CEE. Droits limités pour les Bulgares, les Roumains ou encore les Polonais…



Traitement indigne des peuples européens catégorisés en peuples supérieurs en droits et en peuples à qui on nie les mêmes droits. Entre 1933 et 1945, sous le Reich nazi on ne faisait pas autre chose. Mais on le disait plus crûment… « Peuple des Seigneurs » et « sous-hommes slaves » !



Face à cette vision, il y a « la nôtre », ainsi nous voyons la Méditerranée comme un lieu de culture, de partage, d’échange. La Méditerranée comme une unité entre les dpeuples de ses deux rives.



Mais il est temps de passer de ces considérations théoriques à l’action pratique. Car nous ne concevons pas la théorie sans la praxis !

 

Partout en Europe, le désenchantement s’est profondément installé. Pas seulement en raison de la crise économique, des inégalités, de la pauvreté qui frappe une part croissante des masses européennes. Mais aussi et surtout du fossé qui sépare chaque jour davantage les peuples européens des politiciens du Système et du Parlementarisme bourgeois faisandé.



Les temps sont venus de proposer notre alternative ! La Démocratie Directe est une idée d’avenir en Europe ! L'Europe est un terrain fertile et une terre de mission.



Ce que nous avons besoin en Europe, c’est avant tout d’organisation et d’un programme réaliste et sérieux de travail.

 

Commençons par dire deux choses capitales, car elles vont servir à définir notre organisation.

 

La première : Nous ne reconnaissons plus les frontières ! Notre action sera transnationale. Nous devons penser en continents

 

La seconde : L’Europe ne se limite pas à l’Union européenne !



Ni même aux états qui lui sont maintenant associés, comme la Moldavie ou la Serbie. La Russie, c'est aussi l’Europe ! Une SECONDE EUROPE, une AUTRE EUROPE eurasiatique se dresse désormais à Moscou face à l’Europe atlantiste de Bruxelles.



Nous entendons unir toutes les délégations européennes en un seul Réseau, de Dublin à Vladivostok.

Avec un programme coordonné et une collaboration étroite de tous au projet unitaire commun.

 

Le Réseau européen de l’Association se fera avec une Coordination européenne centrale.

Nous entendons utiliser l’expérience acquise sur ce plan depuis 2004 avec le Réseau du MEDD-MCR, le « Mouvement Européen pour la Démocratie Directe », qui agit déjà de façon unitaire et intégrée dans l’Espace francophone, en France, en Belgique et en Suisse, mais aussi en Moldavie et en Bulgarie. Et qui a déjà collaboré avec de nombreuses délégations européennes, en Ukraine, au Belarus ou en Serbie.

Enfin, un Bureau de Liaison UE/Balkans/CEI sera installé à Kichinev, où le MEDD dispose déjà d’un Secrétariat de liaison franco-russe.

En ce qui concerne le Centre de Bruxelles, les choses iront rapidement puisque nous disposons déjà de nos structures, d’un siège central, de sites Internet, d’un cadre transnational et multilingue. Il en ira de même pour le Bureau de Liaison de Kichinev, en Moldavie, qui est déjà opérationnel.

 

Enfin, nous sommes déjà présents sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, qui serviront d’élément majeur de coordination et d’information, non seulement pour le Réseau européen, mais aussi pour les autres continents. Nous entendons placer notre action à la pointe du progrès technique et à l’heure du Web.2.0 !

 

Sur le plan des activités, nous voulons agir dans deux directions :

D’une part l’intégration et la collaboration des cadres des différentes délégations, la formation des adhérents ;

D’autre part la diffusion de nos idées vers les milieux intellectuels et la cristallisation d’un Réseau intellectuel de soutien.



Pour l’intégration des cadres, nous relancerons l’organisation des « Universités d’été des partisans du Livre Vert ». Pour mémoire, depuis 2000, le MEDD a organisé des « Universités d’été pour les mouvements verts, pacifistes et alternatifs » : en Hongrie, en Allemagne, en France et deux en Belgique. Et plusieurs délégations ont mené sur le plan local les mêmes initiatives.



Pour la diffusion de nos idées, diverses actions seront menées. Par exemple, l’organisation de symposiums et colloques. Le premier étant envisagé à l’Institut du Monde Arabe à Paris.

Mais aussi la création de « chaires du Livre Vert » dans les universités européennes, où ce sera possible.

 

Un homme d’Etat hollandais, Guillaume d’Orange, affirmait jadis avec justesse que « Là où il y a une volonté, il y a un chemin »



En conclusion, je veux insister sur le rapport essentiel du passage de la Théorie à la Pratique. Pour paraphraser le grand philosophe Goethe, je dirais que gris est l’arbre de la théorie. Et vert l’arbre de la Praxis, de la pensée mise en action, celle qui porte les fruits du futur.

Dans sa conclusion du CAPITAL, Marx affirmait que « le temps était venu pour les philosophes de transformer le monde et non plus seulement de le penser »



L’alternative existe au vieux monde, gris, triste et froid, du capitalisme financier et du parlementarisme bourgeois faisandé.

Ce vieux monde agonise, aidons-le à mourir !

 

Frères et sœurs des cinq continents,

Pour la Démocratie Directe !

Pour la Troisième Théorie Universelle !

EN AVANT !!!

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:50

Les fondements SOCIAUX 

 

La force motrice de l'histoire humaine est le facteur social, c'est-à-dire le facteur national. Le lien social qui assure la cohésion de chaque groupe humain, de la famille à la tribu et à la nation, est le fondement même de la dynamique de l'Histoire.

« Les héros de l'histoire sont des êtres qui se sont sacrifiés pour des causes » ; ils ne peuvent être définis autrement. Mais pour quelles causes... ils se sont sacrifiés pour les autres - mais quels autres... ? Des hommes avec lesquels ils avaient des relations. La relation existante entre un individu et un groupe est une relation d'ordre social, c'est-à-dire identique à celle qui existe entre les membres d'une même communauté.

La base sur laquelle se sont constituées les nations est le nationalisme. Les causes que nous évoquons sont donc des causes nationales : la relation nationale s'identifie à la relation sociale, car social dérive de société, c'est-à-dire des liens existant au sein d'une société ; et le nationalisme dérive de nation, c'est-à-dire des liens existant au sein d'une nation. La relation sociale s'identifie donc à la relation nationale et réciproquement, puisque la société est la nation et que la nation est la société, même si elle diffère en nombre, mais à la condition que l'on écarte toute définition extensive du groupe visant des groupements temporaires constitués sans aucune référence à l'appartenance nationale. Nous entendons par groupe toute communauté permanente unie par un lien national qui lui est propre.

Par ailleurs, les mouvements historiques sont des mouvements de masse, c'est-à-dire communautaires ; l'action menée par une communauté est pour elle-même, pour son indépendance vis-à-vis d'une autre communauté bien que chacune ait sa propre communauté sociale.

Les mouvements communautaires sont toujours des mouvements indépendantistes visant à réaliser l'autonomie des groupes vaincus donc opprimés par un autre.

Quant à la lutte pour le pouvoir, elle se déroule à l'intérieur du groupe, jusqu'à l'échelon de la famille, comme l'explique la première partie du Livre Vert traitant des fondements politiques de la troisième théorie universelle.

Le mouvement communautaire est un mouvement d'une communauté pour elle-même.

Car étant donné sa structure naturelle, une communauté a des besoins sociaux qui doivent être satisfaits d'une façon communautaire. Ces besoins ne sont en aucune façon individuels. Ce sont en réalité des droits, des revendications ou des objectifs communs à toute communauté liée par le même nationalisme. C'est pour cela que ces mouvements sont appelés des mouvements nationalistes. Les mouvements de libération nationale, dans la période actuelle, sont eux-mêmes des mouvements sociaux qui ne disparaîtront que lorsque cessera la domination d'un groupe par un autre groupe.

En conséquence, le monde traverse actuellement un des cycles normaux de l'Histoire : la lutte nationale pour le triomphe du nationalisme. C'est la réalité historique dans l'univers de l'homme et c'est une réalité sociale. Cela signifie que la lutte nationale - la lutte sociale - est le fondement de la dynamique de l'Histoire, car elle est plus puissante que les autres facteurs, elle en est l'origine, elle en est la base. Cette lutte est la nature de la gent humaine, c'est l'essence même de la vie. Les animaux autres que l'homme vivent également en groupe. Comme l'instinct de groupe est la condition de perpétuité des espèces du règne animal, le nationalisme est la raison de survie des nations.

Les nations dont le nationalisme a été dissout sont celles dont l'existence même a été mise en cause. L'existence des minorités, qui constitue l'un des problèmes politiques du monde, est due à des causes sociales. Ce sont des nations dont le nationalisme a été détruit, et dont les liens ont été rompus. Le facteur social est bien un facteur de vie, voire de survie. Il est donc bien un moteur naturel et inhérent à l'homme pour sa survie.

Le nationalisme, chez l'espèce humaine, et l'instinct de groupe, chez les animaux, sont comme le phénomène de gravitation dans le règne minéral et les corps célestes. Si la masse solaire perdait de sa force de gravité, les gaz qui la composent se disperseraient et son unité serait détruite. L'unité est donc la condition première de survie de toute chose.

Le facteur d'unité de toute communauté est le facteur social, c'est-à-dire le nationalisme. C'est pour cela que les communautés luttent pour leur unité nationale car leur survie en dépend.

Le facteur national, ou lien social, agit automatiquement dans le sens de la survie d'une nation, à l'instar de la force de gravité qui maintient la masse d'un corps autour du noyau. Dans la bombe atomique, la fission et la dispersion des atomes sont provoquées par l'explosion du noyau qui est le centre de gravitation. Le facteur d'unité est donc détruit, la force de gravité s'arrête et les éléments se dispersent. La bombe se désintègre.

Telle est la loi naturelle immuable. L'ignorer ou la transgresser met en danger la vie elle-même. C'est ainsi que la vie de l'homme se détériore lorsqu'il ignore ou transgresse le nationalisme, c'est-à-dire le facteur social, l'attraction de la communauté, le secret de son existence.

Seul le facteur religieux peut agir autant sur l'unité d'une communauté, car s'il peut diviser la communauté nationale il peut également réunir des groupes de nationalités différentes. Toutefois, c'est en définitive le facteur social qui l'emporte. Il en a été ainsi au fil des siècles. A l'origine chaque communauté avait sa religion. C'était l'harmonie. Puis ce fut différent et cette différence a été une cause réelle de conflit et d'instabilité de la vie des peuples à travers les âges.

La règle juste veut que chaque nation ait sa religion ; c'est le contraire qui est anormal. De cette anomalie naît une situation malsaine, origine de graves différends au sein de la communauté nationale. La seule solution consiste à être en harmonie avec la règle naturelle, à savoir : à chaque nation sa religion, de telle sorte que le facteur social coïncide avec le facteur religieux. Ainsi la vie des groupes se stabilise, se renforce et se développe sainement.

Le mariage est un phénomène susceptible d'exercer des influences négatives ou positives sur la cohésion sociale. Conformément à la règle naturelle de liberté, l'homme et la femme sont libres d'accepter celui ou celle qu'ils désirent et de refuser celui ou celle qu'ils ne désirent pas. Néanmoins le mariage à l'intérieur du groupe renforce évidemment l'unité de ce groupe et contribue à un développement global en harmonie avec le facteur social.

 

LA FAMILLE

Pour l'être humain, la famille a plus d'importance que l'Etat. L'humanité se reconnaît dans l'individu et l'individu se reconnaît dans la famille qui est son berceau, son origine et son environnement social. Par nature, l'humanité est incarnée par l'individu, dans la famille, et non dans l'Etat qui lui est étranger. L'Etat est un système artificiel politique et économique, parfois militaire, sans rapport avec l'humanité. La famille est semblable à une plante, prise isolément dans la nature, mais qui demeure l'élément essentiel du monde végétal. Le fait d'aménager le milieu naturel en fermes ou jardins n'est qu'un processus artificiel sans rapport avec la nature de la planté formée de branches, de feuilles et de fleurs.

Que les facteurs politiques, économiques ou militaires aient agencé des ensembles de familles en Etat, n'a aucun rapport avec l'humanité. Toute situation, circonstance ou mesure provoquant la dispersion, la dislocation ou la disparition de la famille est en fait inhumain et antinaturel. C'est un acte arbitraire, comme toute action, circonstances ou mesure conduisant à la destruction de la plante, à la cassure de ses branches, au dessèchement de ses nervures et de ses feuilles.

Les sociétés dans lesquelles l'existence et l'unité de la famille sont menacées, quelles qu'en soient les circonstances, sont semblables à ces champs dont la flore est menacée par l'érosion, l'incendie ou la sécheresse. Un jardin ou un champ prospère est celui où les plantes croissent, fleurissent, se pollinissent et s'enracinent naturellement. Il en est de même pour la société humaine.

Une société heureuse est une société dans laquelle l'individu se développe naturellement au sein de la famille. Ainsi la famille s'épanouit et l'individu trouve son équilibre dans la grande communauté humaine, comme la feuille à la branche et la branche à l'arbre; détachées, elles perdent vie et valeur. Tel est le cas de l'individu isolé de sa famille. Un individu sans famille n'a pas d'existence sociale et si une société humaine devait arriver à faire exister l'homme sans la famille, elle deviendrait une société de vagabonds, pareils à des plantes artificielles.

 

LA TRIBU

La tribu est une famille qui s'est agrandie par l'effet des naissances. Il s'ensuit que la tribu constitue une grande famille. De même la nation est une tribu qui s'est agrandie par l'effet démographique. La nation est donc une grande tribu. Ainsi le monde est-il la Nation qui s'est ramifiée en différentes nations. Le Monde constitue donc une grande nation.

Le lien qui assure la cohésion de la famille est identique à celui qui maintient l'unité de la tribu, de la nation et du monde. Cependant, il s'affaiblit à mesure qu'augmente le nombre. Le sentiment d'appartenance à l'humanité est de même nature que celui d'appartenance à une nation, à une tribu, à une famille. Toutefois, l'intensité d'un lien diminue lorsqu'il s'élève d'un échelon restreint à un échelon plus vaste. C'est une vérité sociale qui n'est déniée que par celui qui l'ignore.

Le lien social, la cohésion, l'unité, l'amitié et l'amour ont plus de force à l'échelon de la famille qu'à celui de la tribu, plus de force à l'échelon de la tribu qu'à l'échelon de la nation, plus de force enfin à l’échelon de la nation qu'à celui du Monde.

Les avantages, privilèges, valeurs et idéaux issus des liens sociaux existent là où ces liens sont forts ; c'est une évidence première, c'est-à-dire qu'ils sont plus vigoureux à l'échelle de la famille qu'à celui de la tribu, à l'échelle de la tribu qu'à l'échelle de la nation, et à l'échelle de la nation qu'à celui du monde.

Il est donc de première importance, pour la société humaine, de préserver la cohésion de la famille, de la tribu, de la nation et de l'humanité, afin de bénéficier des avantages, privilèges, valeurs et idéaux produits de la cohésion, de l'unité, de l'amitié et de l'amour familial, tribal, national et humain.

Ainsi ces liens sociaux, avec les bienfaits, les avantages et les idéaux qui s'y rattachent, s'effacent lorsque se désagrègent ou s'éteignent la famille, la tribu, la nation ou l'humanité.

Du point de vue social, la société familiale est préférable à la société tribale, celle-ci est préférable à la société nationale, qui elle-même est préférable à la société mondiale, si on se réfère aux notions de cohésion, d'affection, de solidarité et de bénéfice mutuel.

 

Les avantages de la tribu

Constituant une grande famille, la tribu garantit à ses membres les mêmes bienfaits et les mêmes avantages sociaux que la famille. Car la tribu est une famille au second degré. Ce qu'il importe de souligner, c'est que l'individu peut parfois se livrer à des actes déshonorants qu'il n'oserait commettre en présence de sa famille.

Mais, la famille étant de dimensions réduites, il lui est possible d'échapper à son contrôle, alors que la tribu exerce sa vigilance sur tous ses membres.

Dans cette perspective, la tribu donne à ses membres un cadre de comportement qui se traduit par une éducation sociale plus complète et plus noble que n'importe quelle éducation scolaire. La tribu est une école sociale dont les membres assimilent, depuis l'enfance, les idéaux élevés qui donnent naissance à un comportement social acquis pour la vie.

Ces idéaux s'enracinent naturellement à mesure que grandit l'être humain, contrairement à l'éducation et les sciences enseignées officiellement et qui s'effacent peu à peu avec l'âge. Il en est ainsi car l'instruction a un caractère officiel, sanctionnée par des examens, et que l'individu a conscience qu'elle lui est imposée.

La tribu est un « parapluie » social naturel assurant la sécurité dans la société. En vertu de ses traditions, elle garantit collectivement à ses membres le paiement des rançons et des amendes ainsi que la vengeance et la défense, c'est-à-dire une protection sociale.

Le lien du sang est à l'origine de la formation d'une tribu, mais il n'est pas le seul, car l'affiliation en est un autre. Avec le temps, la différence entre le lien du sang et le lien d'affiliation s'efface, la tribu apparaît alors comme une entité sociale et physique. Cependant, la tribu est avant tout une entité de lien de sang et d'appartenance.

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:48

La démocratie
Le "pouvoir du peuple"

 

« L'appareil de gouvernement »

Le problème politique de « l'appareil de gouvernement » est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaine.

Souvent, le conflit qui surgit au sein d'une famille se ramène à ce problème. Ce problème est devenu très grave depuis l'apparition des sociétés modernes. Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elle n'ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre vert présente la solution théorique définitive au problème de « l'appareil de gouvernement ».

De nos jours, l'ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir: que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d'un appareil, individu, groupe, parti ou classe et par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable.

La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51% de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature.

Cette lutte politique peut aussi aboutir à la victoire d'un appareil ne représentant que la minorité, notamment lorsque les voix des électeurs se répartissent sur un ensemble de candidats dont l'un obtient plus de voix que chacun des autres considéré à part. Mais si l'on additionnait les voix obtenues par les « battus », cela donnerait une large majorité. Malgré cela, c'est celui qui a le moins de voix qui est proclamé vainqueur, et son succès est considéré comme égal et démocratique ! Mais en réalité il s'instaure une dictature sous des apparences démocratiques.

Voilà la vérité sur les régimes politiques qui dominent le monde actuel. Leur falsification de la vraie démocratie apparaît clairement: ce sont des régimes dictatoriaux.

 

Les assemblées parlementaires

Les assemblées parlementaires sont l'épine dorsale de la démocratie telle qu'elle existe actuellement.

L'assemblée parlementaire est un représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut... Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin de vote.

Afin de mettre à nu la réalité de l'assemblée parlementaire, il nous faut rechercher d'où elle vient: elle est soit élue dans des circonscriptions électorales, soit constituée, dans un parti, une coalition de partis, par désignation. Mais aucun de ces moyens n'est démocratique, car la répartition des habitants en circonscriptions électorales signifie qu'un seul député représente, selon l'importance de la population, des milliers, des centaines de milliers, ou des millions de citoyens. Cela signifie aussi que le député n'est pas attaché par un lien organique populaire avec les électeurs, puisqu'il est considéré, selon la thèse de la démocratie classique, comme le représentant de tout le peuple au même titre que les autres députés. Dès lors, les masses se séparent définitivement du député, et le député se sépare définitivement des masses. Car dès qu'il est élu, il usurpe leur souveraineté et agit à leur place... La démocratie classique, actuellement dominante dans le monde, revêt les membres des assemblées parlementaires d'une respectabilité et d'une immunité qu'elle dénie au simple citoyen.

Cela signifie que les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: « Pas de substitut au pouvoir du peuple ».

Lorsque l'assemblée parlementaire est formée à la suite du succès d'un parti aux élections, elle est l'assemblée du parti, et non l'assemblée du peuple, elle représente un parti et non le peuple; et le pouvoir exécutif détenu par l'assemblée parlementaire est le pouvoir du parti vainqueur, et non le pouvoir du peuple. Il en est de même de l'assemblée parlementaire au sein de laquelle chaque parti dispose d'un certain nombre de sièges ; les titulaires de ces sièges sont les représentants de leur parti et non ceux du peuple, et le pouvoir émanant d'une telle coalition est celui des partis coalisés et non le pouvoir du peuple. Dans de tels régimes le peuple est la proie pour laquelle on se bat. Il est alors abusé et exploité par ces appareils politiques qui se combattent pour parvenir au pouvoir, pour arracher des voix au peuple tandis que celui-ci s'aligne en files silencieuses, qui se déroulent comme un chapelet, afin de déposer des bulletins dans les urnes de même qu'il jetterait des papiers dans une poubelle... C'est cela la démocratie classique qui domine le monde entier, qu'il s'agisse de régimes à parti unique, de régimes bipartites ou multipartites, ou même sans parti; ainsi il apparaît clairement que « la représentation est une imposture ».

Quant aux assemblées qui se forment par la désignation ou la succession, elles n'ont aucun aspect démocratique.

Etant donné que le système des élections des assemblées parlementaires repose sur la propagande pour attirer les voix, c'est donc un système démagogique au vrai sens du mot. Il est possible d'acheter et de manipuler les voix alors que les plus pauvres ne peuvent être au coeur des luttes électorales : ce sont toujours et seulement les riches qui gagnent les élections !

Ce sont les philosophes, les penseurs et les écrivains qui se sont fait les avocats de la théorie de la représentation parlementaire, au temps où les peuples étaient ignorants et menés comme des troupeaux par les rois, les sultans et les conquérants... L'aspiration ultime des peuples était alors d'avoir un mandant pour les représenter auprès des gouvernants. Mais cette aspiration même était rejetée. C'est pour réaliser cette ambition que les peuples ont péniblement et longuement combattu. Il n'est donc pas raisonnable que maintenant, après la victoire de l'ère des républiques et le commencement de l'ère des masses, la démocratie soit seulement l'apanage d'un petit groupe de députés devant agir au nom des masses. C'est une théorie surannée et une méthode dépassée. Le pouvoir doit être entièrement celui du peuple.

Les plus tyranniques dictatures que le peuple ait connues se sont établies à l'ombre des assemblées parlementaires.

 

Le parti

Le parti est la dictature contemporaine... il est « l'appareil de gouvernement » de la dictature d'une fraction sur l'ensemble. Il est de nos jours le dernier en date des appareils dictatoriaux. Et comme le parti n'est pas un individu, il reflète une démocratie apparente en forgeant des assemblées ou des commissions, sans compter la propagande à laquelle se livrent ses membres. Le parti n'est nullement un appareil démocratique, parce qu'il se compose des gens qui ont le même intérêts... ou les mêmes vues... ou la même culture... ou font partie d'une même région... ou ont la même idéologie... et qui se regroupent en un parti pour assurer leurs intérêts ou imposer leurs vues, ou étendre le pouvoir de leur doctrine à la société toute entière.

L'objectif d'un parti est de parvenir au pouvoir au nom de l'exécution de son propre programme. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'un parti gouverne le peuple tout entier car celui-ci est constitué d'intérêts, d'opinions, de tempéraments, d'idéologies ou d'origines différents.

Le parti est un appareil de gouvernement dictatorial permettant à ceux qui ont les mêmes conceptions ou les mêmes intérêts de gouverner le peuple comme un tout... Or par rapport au peuple, le parti est une minorité. Former un parti c'est mettre en place l'instrument qui permettra de gouverner le peuple... c'est-à-dire de gouverner ceux qui sont en dehors du parti, car le parti se fonde essentiellement sur une théorie autoritaire et arbitraire, à savoir le despotisme de ses membres sur les autres éléments du peuple...

Le parti avance que son arrivée au pouvoir est le moyen de réaliser ses objectifs, et que ses objectifs sont ceux du peuple. Telle est la théorie qui justifie la dictature du parti et qui sert de base à toute dictature. Quel que soit le nombre de partis, cette théorie est toujours la même. Mieux l'existence de plusieurs partis exacerbe la lutte pour le pouvoir... qui aboutit à l'anéantissement de tout acquis du peuple, et sabote tout plan de développement de la société. C'est cette destruction qui justifie la tentative du parti rival de prendre la place du parti au pouvoir. La lutte des partis, si elle ne se solde pas par la lutte armée - qui est rare - prend la forme de la critique et du dénigrement mutuels. C'est un combat qui se déroule nécessairement au préjudice des intérêts vitaux et suprêmes de la société, dont certains membres sinon tous font inévitablement les frai de la lutte des appareils pour parvenir au pouvoir. Car c'est dans l'effondrement même de ces intérêts que le parti (ou les partis) d'opposition trouve la preuve de la justice de son argumentation contre le (ou les) parti au pouvoir.

Le parti d'opposition, en tant qu' « appareil de gouvernement » désirant parvenir au pouvoir, doit nécessairement abattre l’appareil en place, et pour ce faire il lui faut en saper les réalisations et en dénigrer les projets, même si ceux-ci sont profitables à la société.

Et c'est ainsi que les intérêts de la société, et ses projets deviennent les victimes de la lutte des partis pour le pouvoir. Certes le conflit né de la multiplicité des partis suscite une activité politique intense mais il n'en demeure pas moins que ce conflit est d'une part destructeur politiquement, socialement et économiquement et d'autre part, se solde toujours par la victoire d'un appareil semblable au précédent, c'est-à-dire par la chute d'un parti et la victoire d'un autre. Mais c'est toujours la défaite du peuple... donc la défaite de la démocratie.

En outre, les partis peuvent être achetés ou corrompus, aussi bien de l’intérieur que de l'extérieur.

A l'origine le parti s'érige en représentant du peuple, puis la direction du parti devient la représentante des membres du parti, puis le président du parti devient le représentant de la direction. Ainsi le jeu des partis se révèle comme un jeu comique et trompeur, basé sur la caricature d’une démocratie au contenu égoïste, et fondée sur le jeu des manoeuvres politiques.

Le système de partis est donc bien l'appareil de la dictature moderne. C'est une dictature sans masque, que le monde n'a pas encore dépassé, c'est réellement la dictature de l'époque contemporaine.

Le Parlement du parti victorieux est le parlement de ce parti; le pouvoir exécutif mis en place par le Parlement est le pouvoir du parti sur le peuple; le pouvoir du parti qui est censé être au service de tout le peuple est en réalité l'ennemi juré d'une fraction du peuple, celle constituée par le ou les partis d'opposition et leurs partisans. L'opposition n'est donc pas le censeur populaire du parti au pouvoir; elle guette plutôt son heure pour accéder elle-même au pouvoir.

Selon la thèse de la démocratie classique, le censeur légitime du parti au pouvoir est le parlement, dont la majorité des membres appartiennent à ce parti; c'est-à-dire que la censure est entre les mains du parti gouvernant, et que le pouvoir émane du parti censeur; ainsi apparaissent clairement l'imposture, la falsification et la fausseté des théories politiques dominant le monde, et dont est issue la démocratie classique dans sa forme actuelle.

« Le parti ne représente qu'une faction du peuple, alors que la souveraineté populaire est indivisible ».

 « Le parti gouverne à la place du peuple, alors qu'il ne doit pas y avoir de substitut au pouvoir du peuple... »

Le parti est la tribu des temps modernes... c'est la secte. La société gouvernée par un parti unique est en tout point semblable à celle gouvernée par une seule tribu ou une seule secte; car le parti, comme cela a déjà été souligné, est l'expression des conceptions, des intérêts, des idéologies, des origines, d'un seul groupe de la société.

Le parti est en fin de compte une minorité, par rapport au peuple tout entier, tout comme la tribu ou la secte... Cette minorité a les mêmes intérêts ou la même idéologie. De ces intérêts ou de cette idéologie découle la même conception. Il n'y a pas de différence entre un parti et une tribu sinon le lien de sang, qui a d'ailleurs peut-être existé à la naissance du parti.

La lutte des partis pour le pouvoir ne diffère en rien de la lutte des tribus et des sectes pour le pouvoir. Si le système tribal ou sectaire est politiquement rejeté et honni, il doit en être de même pour le système des partis, car tous deux procèdent de la même démarche et conduisent au même résultat. Pour la société, la lutte des partis a un effet aussi néfaste et destructeur que la lutte tribale ou sectaire.

 

La classe

Le système politique de classe est identique à celui des partis, des tribus ou des sectes.

Qu'une société politique soit dominée par une classe, un parti, une tribu ou une secte, c'est finalement la même chose.

La classe, comme le parti, la tribu ou la secte est un groupe de personnes qui partagent les mêmes intérêts. Ces intérêts communs naissent de l'existence d'un groupe de gens qu'unissent des liens de sang, d'idéologie, de culture, de lieu ou de niveau de vie. La classe, le parti, la tribu et la secte naissent de causes identiques qui conduisent au même résultat, c'est-à-dire que des liens de sang, de croyance, d'idéologie, de niveau de vie, de culture ou de lieu, découle une même conception pour parvenir à un même but. La forme sociale du groupe se manifeste donc sous l'aspect d'une classe, d'un parti, d'une tribu ou d'une secte, qui mettra en place un appareil dont la démarche politique sera de réaliser les vues et les intérêts du groupe. Dans tous les cas, le peuple n'est ni la classe, ni le parti, ni la secte...Chacun d'eux n'est qu'une fraction du peuple et n'en représente qu'une minorité. Lorsqu'une classe, un parti ou une secte domine la société on se trouve en face d'un régime dictatorial. Malgré tout, la coalition de classes ou de tribus reste préférable à la coalition de partis, car à l'origine le peuple est essentiellement constitué d'un ensemble de tribus. Il est rare de trouver en effet quelqu'un n'appartenant pas à une tribu, et tout le monde fait partie d'une classe définie. Mais aucun parti (ou coalition de partis) ne peut regrouper tout un peuple et c'est pourquoi il n'est qu'une minorité face aux larges masses qui n'y adhèrent pas.

Conformément à la véritable démocratie, il est injustifiable qu'une classe, un parti, une tribu ou une secte écrase, pour ses intérêts propres, tous les autres.

Admettre une telle domination signifie rejeter la logique de la démocratie et s'en tenir à la logique de la force. C'est un acte de dictature contraire aux intérêts de toute la société qui n'est constituée ni d'une seule classe, ni même des adhérents d'un seul parti. Une telle attitude ne peut trouver aucune justification. La dictature s'explique en reconnaissant que la société est bien constituée de plusieurs éléments, mais que l'un d'entre eux doit éliminer les autres afin de rester seul au pouvoir. Une telle action n'est donc pas de l'intérêt de l'ensemble de la société, mais uniquement de l'intérêt d'une seule classe, d'une seule tribu, d'une seule secte, ou d'un sel parti, c'est-à-dire de l'intérêt de ceux qui prennent le pouvoir car cette mesure discriminatoire est essentiellement dirigée contre les membres de la société qui n'appartiennent pas au parti, à la classe, à la tribu ou à la secte qui entreprend cette élimination.

Une société déchirée par la lutte des partis est en tout point semblable à celle qui est déchirée par la lutte tribale ou sectaire.

 

 

Le parti constitué au nom d'une classe se transforme automatiquement en substitut de cette classe, transformation spontanée, qui se poursuit jusqu'à ce qu'il devienne l'héritier de la classe ennemie à la sienne.

La classe qui hérite d’une société, hérite en même temps de ses caractéristiques. Cela revient à dire que si, par exemple, la classe ouvrière venait à écraser toutes les autres classes, elle deviendrait l'héritière de la société, c'est-à-dire qu'elle deviendrait la base matérielle et sociale de la société. L'héritier porte les caractéristiques de celui dont il hérite, même si ces caractéristiques n'apparaissent pas à première vue. Au fur et à mesure que le temps passerait, les caractéristiques des classes exclues resurgiraient à l'intérieur de la classe ouvrière. Or, à telles caractéristiques correspondent telles attitudes et tels points de vue appropriés. Ainsi la classe ouvrière deviendrait peu à peu une société à part ayant les mêmes contradictions que l'ancienne société.

Les niveaux matériel et moral des individus se différencient dans un premier temps, puis les groupes apparaissent et se transforment en même temps en classes exactement semblables aux classes abolies, et la lutte pour gouverner la société reprend. Chaque ensemble d'individus, puis chaque groupe, puis chaque nouvelle classe, tenteront chacun de devenir un « appareil de gouvernement ». La base matérielle de la société est instable parce qu'elle est aussi sociale.

Par ailleurs « l'appareil de gouvernement » provenant de la base matérielle unique de la société pourrait se stabiliser pendant un certain temps. Mais il est voué à la disparition dès que naissent, à partir de cette même base matérielle unique, des niveaux matériel et social nouveaux.

Toute société où se combattent des classes était, auparavant, une société à classe unique. Mais cette même classe a engendré d'autres classes, du fait de l'évolution inéluctable des choses.

La classe qui dépossède les autres afin de monopoliser « l'appareil de gouvernement » à son profit exclusif finira par constater que cette appropriation agit en son sein comme elle agit dans la société toute entière.

En définitive, les tentatives d'uniformisation de la base matérielle de la société, en vue de résoudre le problème du pouvoir ou de mettre fin à la lutte au profit d'un parti, d'une classe, d'une secte ou d'une tribu, ont échoué, de même que les tentatives de satisfaire les masses par l'élection de représentants, ou par l'organisation de référendums; continuer dans cette voie serait perdre son temps et se moquer du peuple.

 

Le référendum

Le référendum est une imposture envers la démocratie. Ceux qui disent « Oui » ou « Non » n'expriment pas réellement leur volonté; mais ils sont bâillonnés au nom de la conception de la démocratie classique et il ne leur est permis de prononcer qu'un seul mot: « oui » ou « non ». C'est alors le système dictatorial le plus dur et le plus répressif. Celui qui dit : « non » doit pouvoir en donner la raison et expliquer pourquoi il n'a pas dit « oui » ; et celui qui a dit « oui », doit pouvoir justifier ce choix et expliquer pourquoi il n'a pas dit « non ». Chacun doit pouvoir dire ce qu'il veut, la raison de son accord ou de son refus.

Quelle est alors la voie que doivent suivre les sociétés humaines pour se délivrer définitivement des époques d'arbitraires et de dictature ?

Puisque dans la question de la démocratie le problème insoluble est celui de « l'appareil de gouvernement », problème qui s'exprime dans les luttes de partis, de classes ou d'individus, puisque l'invention des méthodes électorales et des référendums n'est qu'un camouflage de l'échec de ces expériences; la solution consiste donc à trouver un « appareil de gouvernement » qui ne soit pas l'un de des appareils en lutte pour le pouvoir et ne représentant qu'une seule faction de la société. Il s'agit donc de trouver un « appareil de gouvernement » qui ne soit pas un parti, une classe, une secte ou une tribu, un appareil qui soit le peuple tout entier, donc qui ne le représente pas et ne se substitué à lui. « Pas de substitut au pouvoir du peuple », « la représentation est une imposture ».

S'il était possible de trouver cet appareil le problème serait donc résolu. La démocratie populaire deviendrait réalité, et les sociétés humaines auraient mis fin à l'arbitraire et à la dictature, qui seraient remplacées par le pouvoir du peuple.

Le « Livre vert » présente la solution définitive au problème de « l'appareil de gouvernement », il indique aux peuples le moyen de passer de l'ère de la dictature à celle de la démocratie véritable.

Cette nouvelle théorie est fondée sur le pouvoir du peuple, sans substitut ni représentation. Elle réalise une démocratie directe d'une manière organisée et efficace. Elle diffère de la vieille tentative de démocratie directe qui n'a pas trouvé de réalisation pratique et qui a manqué de sérieux en raison de l'absence d'organisation populaire de base.

 

Les congrès populaires et les comités populaires

Les congrès populaires sont l'unique moyen de la démocratie populaire.

Tout autre système est une forme non démocratique de gouvernement. Tous les régimes gouvernementaux qui prévalent actuellement dans le monde ne seront pas démocratiques tant qu'ils n'auront pas découvert ce moyen. Les congrès populaires sont l'aboutissement du mouvement des peuples vers la démocratie.

Les congrès populaires et les comités populaires ne sont pas des inventions de l'imagination, dans la mesure où ils sont le produit de la pensée humaine qui a assimilé les différentes expériences des peuples pour aboutir à la démocratie.

La démocratie directe, quand elle est mise pratique, est indiscutablement et incontestablement la méthode idéale de gouvernement. Comme une nation, quelque soit sa population, ne peut être rassemblée pour discuter, étudier et décider de sa politique, les sociétés sont détournées de la démocratie directe, qui est demeurée une idée utopique éloignée de la réalité. Elle a été remplacée par de nombreuses théories de gouvernement, telles que les assemblées parlementaires, les coalitions de partis, les référendums. Toutes ont conduit à isoler le peuple de l'activité politique, à usurper sa souveraineté, et à confisquer son pouvoir au profit d' « appareils de gouvernement » successifs et en conflit, qu'ils soient individu, classe, secte, tribu, Parlement ou parti.

Le « Livre vert » annonce au peuple la découverte du chemin de la démocratie directe grâce à un procédé novateur.

Puisque l'idée de l'exemplarité de la démocratie directe faisait l'unanimité mais qu'il était impossible de la mettre en pratique et puisque la troisième théorie universelle nous présente une expérience réaliste de la démocratie directe, le problème de la démocratie se trouve donc définitivement résolu dans le monde. Il ne reste plus aux masses qu'à lutter pour abattre toutes les formes dictatoriales de gouvernement qui dominent actuellement l'univers et qui sont fallacieusement baptisées démocraties; du Parlement à la secte, de la tribu à la classe, du système de parti unique au bipartisme ou au multipartisme !

La démocratie n'a qu'une seule forme et une seule théorie. Les différences et les divergences entre les systèmes dits démocratiques sont la preuve qu'ils ne sont pas démocratiques. Le pouvoir du peuple n'a qu'un seul visage et on peut réaliser le pouvoir populaire que d'une seule manière: par les congrès populaires et les comités populaires : « Pas de démocratie sans congrès populaires » et « des comités populaires partout ».

Premièrement, le peuple se divise en congrès populaires de base. Chaque congrès choisit son secrétariat. L'ensemble de ces secrétariats forment à leur tour des congrès populaires, congrès différents de ceux de la base.

Puis l'ensemble des congrès populaires de base choisit des comités administratifs populaires pour remplacer l'administration gouvernementale. Dès lors, tous les services publics se trouvent dirigés par des comités populaires responsables devant les congrès populaires de base, lesquels leur fixent la politique à suivre et en contrôlent l'exécution.

Ainsi l'administration et son contrôle seront populaires et il sera mis fin à la définition désuète de la démocratie selon laquelle: « La démocratie, c'est le contrôle du gouvernement par le peuple ». La définition juste qui la remplacera est : « La démocratie, c'est le contrôle du peuple par le peuple ».

Tous les citoyens membres de ces congrès populaires appartiennent, par leurs fonctions ou leurs professions, à des groupes ou des catégories différentes: ouvriers, paysans, étudiants, commerçants, artisans, fonctionnaires, etc. En plus de leur appartenance en tant que citoyens, aux congrès populaires de base ou aux comités populaires, ils doivent constituer des congrès populaires professionnels qui leur sont propres.

Les problèmes évoqués par les congrès populaires de base, les comités populaires, les syndicats et les associations professionnelles, prendront leur forme définitive au Congrès Général du Peuple où se retrouveront les groupes exécutifs des congrès populaires, des comités populaires, des unions syndicales ou professionnelles.

Ce qui est débattu par le Congrès Général du Peuple, qui se réunit une fois par an, sera soumis à son tour aux congrès populaires et aux comités populaires, aux syndicats et aux associations. Les comités populaires, responsables devant les congrès populaires de base, commenceront alors de mettre à exécution le programme ainsi élaboré contrairement aux assemblées parlementaires.

Le Congrès Général du Peuple n'est pas un rassemblement de membres d'un parti ou de personnes physiques mais la rencontre des congrès populaires de base, des comités populaires, des syndicats et de toutes les associations professionnelles.

Ainsi la question de « l'appareil de gouvernement » sera résolue et même temps il sera mis fin aux appareils dictatoriaux. Le peuple deviendra « l'appareil de gouvernement » et le problème de la démocratie dans le monde sera définitivement résolu.

 

La Loi de la société

Le problème de la Loi - problème parallèle à celui de « l'appareil de gouvernement » - n'a pas encore trouvé sa solution dans les temps modernes, bien qu'il l'ait trouvé à certains moments de l'Histoire.

Qu'un comité ou un Parlement légifère pour la société, cela est injuste et antidémocratique. Que la loi de la société soit amendée ou abrogée par un individu, une commission ou un Parlement, cela aussi est injuste et antidémocratique. Quelles est donc la Loi de la société ? Qui l'élabore ? Quelle est son importance par rapport à la démocratie ?

La Loi véritable d'une société est la coutume (tradition) ou la religion; toute autre tentative en dehors de ces deux sources est inutile et illogique.

La Constitution n'est pas la Loi de la société. La Constitution est une loi fondamentale édictée par l'homme. Elle a besoin d'une source pour se justifier. Le problème de la liberté dans les temps modernes réside en ce que les constitutions sont devenues les Lois de la société, et que les constitutions ne s'appuient que sur les conceptions des appareils dictatoriaux dominants dans le monde, qu'ils reposent sur un individu ou un parti.

La preuve est la différence d'une constitution à tout autre. Cette différence découle de la disparité de conceptions des « appareils de gouvernement ». Là se trouve la vulnérabilité de la liberté dans le monde contemporain.

Le moyen par lequel les « appareils de gouvernement » cherchent à dominer les peuples, est consigné dans la constitution. Le peuple est contraint de se soumettre par la force à des lois dérivées de la constitution, qui est elle-même issue de l'humeur et des conceptions de « l’appareil de gouvernement ».

La loi des appareils dictatoriaux a remplacé la Loi naturelle. La loi humaine a remplacé la Loi naturelle et tout critère objectif a disparu.

L'homme est le même en tous lieux. Sa morphologie et ses instincts sont partout les mêmes. C'est pourquoi la loi naturelle est devenue la loi logique de l'Homme. Puis virent les constitutions, simples lois humaines, qui voient l'homme différemment. Leur conception n'a d'autre justification que la volonté des « appareils de gouvernement », qu'il s'agisse d'un individu, d'un parlement, d'une classe ou d'un parti, de dominer le peuple.

Ainsi nous voyons les constitutions changer quand changent les « appareils de gouvernement ». Cela démontre que la constitution n'est pas une loi naturelle, mais plutôt le produit de l'humeur des « appareils de gouvernement », et qu'elle est établie pour servir leurs intérêts.

Voila le danger qui guette la liberté partout où la Loi véritable de la société est absente et est remplacé par des lois humaines édictées par un appareil de gouvernement en vue de diriger les masses. Pourtant, initialement, la manière de gouverner devrait s'adapter à la Loi de la société, et non l'inverse.

La Loi de la société ne peut donc faire l'objet d'une rédaction ou d'une codification. L'importance de la loi réside dans le fait qu'elle est le critère pour distinguer le juste de l'injuste, le vrai du faux, ainsi que les droits des individus et leurs devoirs. La liberté est menacée tant que la société n'a pas une loi sacrée, basée sur des règles stables et non soumises à la transformation ou au remplacement d'un quelconque « appareil de gouvernement ». Au contraire, c'est l'appareil qui est tenu de suivre la Loi de la société. Mais actuellement les peuples, de par le monde, sont gouvernés par des lois humaines susceptibles d'être révisées et abrogées au gré des luttes des appareils pour parvenir au pouvoir.

Le référendum constitutionnel n'est pas, en soi, suffisant, car le référendum est une imposture envers la démocratie qui ne laisse la place qu'au oui ou au non. Les peuples sont obligés de se soumettre au résultat du référendum en vertu des loi humaines. Le référendum constitutionnel ne signifie pas que la constitution est la Loi de la société; il signifie qu'elle est une simple constitution, un simple objet soumis à référendum et rien d'autre. La loi de la société est un patrimoine humain éternel. Elle n'est pas la propriété des vivants seulement. C'est pourquoi rédiger une constitution et la soumettre à référendum des seuls votants est une mascarade.

Les codes rédigés par l'homme et issus des constitutions regorgent de sanctions matérielles alors que la loi coutumière en est à peu près dépourvue. La loi coutumière ne prévoit pas de sanctions matérielles mais des sanctions morales, seules dignes de l'homme. La religion englobe et absorbe la coutume. La plupart des sanctions religieuses matérielles sont renvoyées au jour du Jugement dernier. La plupart de ses commandements sont des enseignements, des indications et des réponses à des questions. Cette loi mérite la respect de l'homme.

La religion ne prescrit de sanctions immédiates que dans les cas où celle-ci se révèlent absolument nécessaires pour protéger la société.

La religion absorbe la coutume, qui est l'expression de la vie naturelle des peuples. Dès lors la religion est une confirmation de la loi naturelle. Les lois non coutumières et non religieuses sont des créations de l'homme contre l'homme. Elles sont par conséquent injustes parce que dépourvues de cette source naturelle que sont la coutume (tradition) et la religion.

Qui contrôle la marche de la société ?

La question est de savoir qui contrôle la société pour prévenir une éventuelle déviation par rapport à la Loi. Démocratiquement, aucun groupe ne peut, au nom de la société, prétendre disposer seul du droit de contrôle, « La société est son propre censeur ».

Prétendre, pour un individu ou un groupe d'individus, être responsable de la loi, est dictatorial. La démocratie signifie la responsabilité de toute la société et le contrôle revient donc à la société toute entière. C'est cela la démocratie et elle s'exerce par le biais de l'appareil démocratique qui résulte de l'organisation de la société elle-même en congrès populaires de base et de la règle populaire dégagée par les comités et par le Congrès Général du Peuple (congrès national) où se retrouvent les congrès populaires de base, les comités populaires administratifs, les syndicats, les unions et l'ensemble des autres organisations professionnelles. Selon cette théorie le peuple est "l'appareil de gouvernement" et le peuple est son propre censeur.

Ainsi se réalise l'autocontrôle de la société sur la Loi.

Comment la société peut-elle rectifier son orientation en cas de déviation de la Loi ?

Lorsque « l’appareil de gouvernement » est dictatorial, comme c’est le cas aujourd’hui dans les régimes politiques à travers le monde, et dans le cas d’une déviation par rapport à la Loi, la société n’a le moyen de corriger cette déviation que par la violence, ce qui signifie la révolution contre l’appareil au pouvoir. Mais la violence ou la révolution, même si elles expriment la prise de conscience de la société à l’égard de cette déviation, ne sont pas l’œuvre de l’ensemble de la société. Elles sont seulement entreprises par ceux qui ont l’initiative et l’audace d’affirmer la volonté de la société. Cependant, cette approche mène à la dictature, parce que cette intiative révolutionnaire peut donner le pouvoir à un « appareil de gouvernement » se substituant au peuple, ce que signifie que « l’appareil de gouvernement » demeure dictatorial. De plus, bien qu’ils soient la conséquence de l’existence d’une situation antérieure non démocratique, la violence et le changement par la force sont en soi des actes non démocratiques.

Une société qui tourne encore autour de cet axiome est une société arrièrée.

Quelle est donc la solution ?

La solution est que le peuple devienne « l’appareil de gouvernement » depuis les congrès populaires de base jusqu’au congrès Général du Peuple, qu’il soit mis fin à l’administration gouvernementale, qui sera remplacée par les comités populaires et que le Congrès Général du Peuple soit un congrès national où se retrouvent les congrès populaires de base, les comités populaires administratifs, les unions, les syndicats et toutes les associations professionnelles. S’ils se produisait une déviation de la Loi de la société dans un tel système, ce serait une déviation collective qui serait traitée d’une manière collective, par la révision démocratique, et non par la force. La manière de réviser ou de traiter une déviation n’est plus un processus de choix volontariste, mais plutôt une conséquence inéluctable de la nature de ce système démocratique Dans un tel cas, il n’y a plus de groupe extérieur contre lequel une action violente pourrait être dirigée ou qui pourrait être rendu responsable de cette déviation.

 

La presse

Une personne physique a le droit de s'exprimer même d'une manière incohérente. Une personne morale aussi est libre d'exprimer sa personnalité morale. Mais la première ne représente qu'elle-même, et la seconde, que le groupe de personnes physiques qui constituent sa personnalité morale.

La société se compose de plusieurs personnes physiques et de plusieurs personnes morales; ainsi lorsqu'une personne physique s'exprime de façon irrationnelle, cela ne signifie pas que les autres membres de la société fassent de même. L'opinion d'une personne physique n'engage qu'elle-même. L'opinion d'une personne morale n'exprime que les intérêts ou le point de vue des individus constituant cette personne morale.

Une entreprise de production et de vente de tabac ne représente que les intérêts de ceux qui constituent cette entreprise, c'est-à-dire de ceux qui profitent de la production ou de la vente du tabac, même si cela est nuisible à la santé des autres.

La presse est un moyen d'expression de la société, et non le moyen d'expression d'une personne physique ou morale. Logiquement et démocratiquement, elle ne peut donc être la propriété ni de l'une, ni de l'autre. Dans le cas d'un particulier propriétaire d'un journal, c'est son journal et y exprime son point de vue uniquement. Prétendre que c'est le journal de l'opinion publique est faux et sans aucun fondement, parce qu'il n'exprime, en réalité, que le point de vue d'une personne physique. Il n'est pas démocratiquement admissible qu'une personne physique possède un moyen de diffusion ou d'information. Mais il est de son droit naturel de s'exprimer par n'importe quel moyen, même si celui-ci est irraisonné. Par exemple, le journal publié par l'artisanat est seulement le moyen d'expression de cette catégorie sociale particulière. Il exprime son seul point de vue et non le point de vue de l'opinion publique. Il en va de même pour les autres personnes morales ou physiques de la société.

La presse démocratique est celle que publie un comité populaire composé de toutes les catégories sociales, c'est-à-dire d'associations d'ouvriers, de travailleurs, de fonctionnaires, d'artisans, etc. Dans ce cas et dans ce cas seulement, la presse ou tout autre moyen d'information est l'expression de la société tout entière et reflète sa conception générale; elle sera alors une presse démocratique.

Si le corps médical professionnel publie une revue, celle-ci ne doit être qu'une revue médicale afin qu'elle soit réellement l'expression de ceux qui la publient. Si l'ordre des avocats publie un journal, il ne peut être que juridique afin d'exprimer réellement le point de vue de ceux qui le publient. Il en va de même pour tous les autres groupes sociaux.

Une personne physique a le droit d'exprimer son propre point de vue, mais démocratiquement elle ne peut pas s'exprimer au nom des autres. Ainsi, peut être résolu, définitivement, et démocratiquement, ce que l'on appelle dans le monde « le problème de la liberté de la presse ». Cette question, qui n'a pas fini d'être débattue, est née du problème général de la démocratie. Elle ne pourra être réglée tant que la crise de la démocratie subsistera.

Il n'y a qu'une seule voie pour résoudre ce problème embrouillé de la démocratie, c'est la voie de la troisième théorie universelle.

Selon cette théorie, le régime démocratique est une construction cohérente qui repose sur les Congrès populaires de base, les Comités populaires et les Unions professionnelles, lesquels se retrouvent tous ensemble dans le Congrès Général du Peuple.

Il n'existe absolument aucune autre conception d'une réelle société démocratique en dehors de celle-ci.

Finalement, après l'époque des républiques, l'ère des masses s'approche rapidement de nous, enflammant les sentiments et éblouissant les yeux. Mais, autant cette ère nouvelle est annonciatrice de liberté véritable et d'affranchissement des chaînes des "appareils de gouvernement", autant elle peut s'accompagner d'une ère d'anarchie et de démagogie. A moins encore que la démocratie nouvelle ne rechute, et que revienne alors le pouvoir d'un individu, d'une classe, d'une secte, d'une tribu ou d'un parti. Tel est la démocratie véritable d'un point de vue théorique, mais dans la pratique, ce sont toujours les plus forts qui gouvernent.

 


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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 00:45

La SOLUTION
du probleme economique 

 

Dans le règlement des conflits (opposant) travail/salaire, c'est-à-dire les relations entre patrons et travailleurs et entre propriétaires et producteurs, d'importants progrès ont été accomplis.

La réduction des heures de travail, la rémunération des heures supplémentaires, les divers congés, la reconnaissance d'un salaire minimum garanti, la participation des travailleurs à la gestion et aux bénéfices de l'entreprise, l'interdiction des licenciements arbitraires, la Sécurité Sociale, le droit de grève, la réglementation du travail, figurent en général dans la plupart des législations contemporaines. Des changements non moins appréciables ont été obtenus dans la mutation du droit de la propriété avec l'apparition de certains systèmes qui ont, soit limité les revenus, soit transformé la propriété privée en propriété d'Etat.

Et malgré tous ces progrès, certes non négligeables, et les remèdes apportés à l'amélioration du sort des travailleurs, le problème reste posé fondamentalement à l'échelle mondiale, même s'il est devenu moins aigu que par le passé.

Bien que la notion de propriété ait subi de profondes modifications en évoluant de l'extrême droite à l'extrême gauche, et en prenant diverses formes intermédiaires, les producteurs demeurent des salariés. Pour modifier la nature du salaire, les expériences n'ont pas été moins nombreuses, mais les résultats se réduisent aux avantages obtenus par les travailleurs, défendus par les syndicats et garantis par les législations.

La situation dégradante des travailleurs au lendemain de la révolution industrielle a évolué et bien qu'avec le temps, ouvriers, techniciens et employés ont conquis des droits, qui dans le passé semblaient utopistes et inaccessibles, aucune réponse satisfaisante n'a été proposée pour résoudre le principe du salariat. Certes, de nombreuses réformes ont été apportées, mais elles sont plus proches de la charité que d'une véritable reconnaissance des droits des travailleurs.

Pourquoi les travailleurs perçoivent-ils un salaire ?

Les travailleurs perçoivent un salaire parce qu'ils ont effectué une opération de production pour le compte d'un tiers qui les paye dans ce but. Il n'ont pas l'usufruit de leur production, et ont été contraints d'y renoncer moyennant salaire. Or, la règle équitable est : « Celui qui produit dispose de sa production ».

Quelles que soient les améliorations apportées au salaire, le salarié reste une sorte d'esclave d'un maître qui le paie, ou plutôt il est un esclave temporaire et cet esclavage est basé sur le fait qu'il fournit un travail en contrepartie du salaire que lui verse un patron, un individu, voire un gouvernement.

Car l'entreprise publique comme l'entreprise privée, n'accorde à ses employés que des salaires assortis de diverses aides sociales comparables à l'aumône accordée par les riches.

A la différence de l'entreprise privée dont le revenu revient au propriétaire, le revenu de la propriété publique devrait revenir à l'ensemble de la collectivité, travailleurs compris.

Cela serait juste si on ne retenait que l'intérêt de la société, en faisant abstraction de celui des travailleurs, et à la condition que dans cette société, la propriété soit monopole d'Etat et que le pouvoir y soit exercé, non par une classe, un parti, ou un ensemble de partis, une secte, une tribu, une famille, un individu ou par une forme quelconque de représentation, mais par le peuple tout entier par le biais des congrès populaires, des comités populaires et des syndicats.

La propriété pourrait bien changer de mains, le résultat serait le même: le travailleur demeure un salarié tant qu'il n'a pas été rétabli dans son droit sur sa propre production, et que celle-ci continue à être détournée au profit de la "collectivité" ou de l'employeur.

La solution finale à ce problème consiste à abolir le salariat, par la libération de l'homme de l'asservissement dans lequel celui-ci le maintient.

Il faut retourner à la loi naturelle qui a organisé les rapports humains bien avant l'apparition des classes, des gouvernements et des législations positivistes. La loi naturelle est en effet le critère, la référence et la source unique des rapports humains. Elle a donné naissance à un socialisme naturel fondé sur l'égalité des facteurs de production et a assuré la répartition à peu près équitable des produits de la nature entre les individus.

L'exploitation de l'homme par l'homme et la constitution par un individu d'une fortune dépassant ses besoins, constituent une entorse à la loi naturelle et l'amorce d'une perversion et d'une déviation dans la vie de la société, ainsi que le signe avant-coureur d'une société d'exploitation.

En analysant les facteurs de production, on se rend compte qu'ils ont toujours été composés de facteurs essentiels: les matières de production, les moyens de production et les producteurs. L'équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l'un d'entre eux, il n'y a pas de production.

Le fait que chaque élément joue un rôle essentiel et indispensable, lui confère une égalité naturelle. Celle-ci doit se traduire au niveau de la répartition de la production. Ce principe d'égalité doit s'appliquer à tous les facteurs de la production: s'ils sont deux, la part de chacun correspondra à la moitié du total, s'ils sont trois, au tiers. Il ne peut y avoir prééminence d'un élément sur l'autre car cela aboutirait à transgresser la loi naturelle et à porter atteinte au droit d'autrui.

De l'application de cette loi naturelle à la réalité historique ou contemporaine, on peut dégager l'enseignement suivant :

A l'origine, la production artisanale était composée de deux éléments: la matière de production et le producteur (Par producteurs, on désigne des travailleurs. Ce terme comme ceux de prolétaires ou d'ouvriers ne correspond plus à la réalité, car parallèlement à l'évolution des sciences et techniques, on assiste à un changement quantitatif et qualitatif de la classe ouvrière qui tend à diminuer ).

Un troisième élément est apparu: le moyen de production, utilisant d'abord l'énergie animale puis la machine.

Parallèlement, on assiste à une transformation des matières premières: de simples et bon marché à celles plus élaborées et donc plus chères. L'homme lui-même voit sa condition changée: de simple manoeuvre à celle d'ingénieur ou de technicien, la masse des ouvriers cédant progressivement la place à des groupes limités de techniciens.

Ces mutations entraînent des modifications qualitatives et quantitatives et n'ont pas pour autant modifié, quant au fond, les facteurs de production en tant qu'éléments indispensables au processus productif.

Ainsi, par exemple, le minerai de fer, un des facteurs de production de tous temps, était jadis utilisé artisanalement avec des moyens primitifs, pour fabriquer un couteau, une hache ou une lance. Il est aujourd'hui traité dans les hauts fourneaux pour être, sous le contrôle d'ingénieurs et de techniciens, usiné et transformé en machines et véhicules de tous genres. De même, le cheval, le mulet ou le chameau font place à des machines puissantes et complexes.

L'outil, quant à lui, a suivi la même évolution, de l'objet rudimentaire de l'âge de pierre aux équipements modernes les plus sophistiqués. Ces transformations n’ont rien d’incompatible avec le caractère essentiellement constant des facteurs de production fondamentaux.

C'est d'ailleurs cette constante qui rend inévitable le retour à la loi naturelle pour résoudre définitivement le problème économique. Ceci est d'autant plus vrai, que dans le passé, toutes les tentatives ayant ignoré cet aspect se sont soldées par des échecs complets. Toutes les théories qui ont été élaborées n'ont abordé le problème économique que sous l'angle de la propriété de l'un des facteurs de production ou de celui des salaires.

Le seul vrai problème de la production n'a jamais été résolu. A tel point que la caractéristique commune à tous les systèmes économiques instaurés dans le monde est la négation du droit du travailleur à sa production, que celle-ci soit pour le compte de la société ou pour celui de l'entreprise privée.

Comme cela a été dit précédemment, l'entreprise industrielle fonctionne grâce à trois facteurs: matières premières, moyens de production et travailleurs.

La production est le résultat obtenu par les travailleurs qui utilisent le matériel pour transformer les matières premières. Ainsi les produits finis prêts à la consommation ou à l'utilisation, ont parcouru un processus qui n'aurait pu avoir lieu sans les matières premières, les usines et les travailleurs. Si un des éléments manque, il y a blocage. Sans matières premières l'usine ne pourrait fabriquer, sans usines les matières premières resteraient à l'état brut, sans travailleurs l'usine ne pourrait fonctionner.

L'égale importance des trois facteurs implique nécessairement une répartition égale du produit obtenu. C'est en fonction de cette règle naturelle que le produit sera partagé en trois parts égales, réparties entre les trois facteurs de production. Ce système a l'avantage de prendre en considération non seulement l'entreprise, mais également les producteurs et les consommateurs.

Dans l'agriculture, le principe est le même. Mais s'il n'y a que deux éléments: l'homme et la terre, la répartition du fruit du travail devra se faire entre les deux seuls facteurs participant effectivement au processus de production. En cas d'utilisation de moyens mécaniques, le produit sera réparti comme dans l'industrie, entre la terre, l'agriculteur et la machine.

Ainsi sera mis en place un système socialiste régissant la production en appliquant cette loi naturelle.

Si la machine remplace aujourd'hui l'homme, les travailleurs, certes de moins en moins nombreux, restent néanmoins indispensables pour faire fonctionner le matériel et l'entretenir. Ce changement quantitatif a été accompagné par un changement qualitatif résultant des progrès techniques, remplaçant peu à peu l'énergie humaine par la machine. Une telle évolution n'a pas été sans modifier profondément la vie économique et sociale du monde du travail. Lentement les masses prolétaires et ignorantes ont diminué. Parallèlement de plus en plus de travailleurs accèdent au savoir et à la technique pour devenir techniciens, ingénieurs ou savants.

Une des conséquences inéluctables de ce changement sera l'élimination progressive des syndicats ouvriers traditionnels qui céderons la place à des syndicats de techniciens ou d'ingénieurs. Les progrès scientifiques sont un acquis de l'humanité et le processus est irréversible.

Un autre effet indirect sera certainement la fin de l'analphabétisme. On assistera à la disparition progressive de la main-d'oeuvre non qualifiée, mais l'homme avec ses qualités naturelles restera un élément fondamental du processus productif.

 

Les BESOINS

L'assemblée parlementaire est un représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non 

Tant qu'il dépendra d'autrui pour assurer ses besoins, l'homme n'aura pas acquis sa complète liberté et restera exploité et asservi. Ce problème réel, source permanente de luttes et de conflits, subsistera tant qu'une partie de la population voudra contrôler l'autre.

LE LOGEMENT est un nécessité pour l'homme et sa famille. Il ne doit appartenir à personne d'autre qu'à lui. Un homme n'est pas libre quand il habite une maison louée.

En matière de logement, la politique suivie par les Etats a consisté à réglementer la location en bloquant ou en augmentant les loyers. La seule solution radicale et définitive est l'accession à la propriété. Dans la société socialiste, nul ne peut être maître des besoins de l'homme. Personne ne peut dans cette société, bâtir un logement autre que pour lui-même et ses héritiers. 

La maison de l'individu étant un de ses besoins fondamentaux, nul ne peut construire dans le but de louer.

LE REVENU constitue un autre besoin essentiel. Il ne peut donc, dans la société socialiste, être un salaire, pas plus qu'il ne peut être une aumône.

Il n'y a pas de salariés dans la société socialiste, il y a des associés. le revenu appartient à l'individu et il l'emploie comme il l'entend pour satisfaire ses besoins. C'est la part qui lui revient d'une production dont il est l'un des éléments indispensables. Ce n'est pas un salaire versé en contrepartie d'une production faite au profit d'un tiers.

Le moyen de transportest également un besoin essentiel de l'individu et sa famille. Il ne doit pas appartenir à une autre personne. Dans la société socialiste, nul ne peut posséder des véhicules de location, car cela aboutirait à se rendre maître des besoins des autres.

 

LA TERRE

La terre n'est la propriété de personne. Chacun a le droit de l'exploiter par son travail d'agriculteur ou d'éleveur dans les limites de ses possibilités et de ses besoins durant toute sa vie, ainsi que celle de ses héritiers. Il ne peut cependant utiliser lui-même une autre personne salariée ou non pour travailler cette terre.

La terre est immuable, tandis que ceux qui l'exploitent passent avec le temps. Ils peuvent changer de métier et de capacité. C'est pourquoi la terre sur laquelle se succèdent les générations ne peut faire l'objet d'une appropriation.

Le but de la nouvelle société socialiste est d'édifier une collectivité heureuse parce que libre. Ceci ne peut se réaliser que par la satisfaction des besoins matériels et moraux de l'homme, en libérant ces besoins de la domination d'autrui.

La satisfaction des besoins devra se faire sans l'exploitation ni l'asservissement d'autrui sinon, cela serait en contradiction avec la finalité de la nouvelle société socialiste.

Dans cette nouvelle collectivité, l'homme aura le choix de travailler, soit à son compte pour assurer la satisfaction de ses besoins matériels, soit participer à une entreprise socialiste où il partagera le produit réalisé, ou encore effectuer un service public pour la collectivité qui lui garantira, en retour, ses moyens d'existence.

L'activité économique dans la société socialiste nouvelle sera productive, visant la satisfaction des besoins de l'homme. Elle ne sera ni improductive, ni orientée vers le profit en vue d'une thésaurisation stérile excédant la satisfaction des besoins. Une telle orientation n'aura plus cours dans une société régie par les nouvelles règles socialistes.

Le but légitime de l'activité économique des individus devient la seule satisfaction des besoins de l'homme. Le corollaire est donc que chaque individu ne peut prélever plus qu'il ne lui faut sur les biens de la société, car la richesse dans le monde et dans chaque société étant limitée, à un moment ou un autre, il en prendrait inévitablement une partie à ses semblables. Par contre, chacun a le droit à l'épargne sur sa propre production, mais sans avoir recours à l'effort d'autrui par l'exploitation des besoins des autres membres de la société.

Cette règle fondamentale doit être rigoureusement respectée si l'on veut éviter qu'une fraction de la population en exploite une autre. Il ne sera plus possible de réaliser des bénéfices sur le travail d'autrui et d'augmenter l'épargne individuelle au-delà des besoins, car cela se ferait aux dépens des autres, et deviendrait de l'exploitation.

Le travail salarié, outre qu'il asservit l'homme, lui enlève aussi toute motivation, car le producteur y est un homme "en location" et non un associé.

L'homme travaillant pour son propre compte est autrement plus dévoué dans sa tâche productive, car il est motivé par le fait qu'il compte sur son propre travail pour la satisfaction de ses besoins naturels.

L'homme qui travaille dans une entreprise socialiste en y étant associé est également plus motivé, car une part de la production lui revient pour assurer ses besoins.

Le salarié, quant à lui, est dépourvu de telles motivations. De ce fait, le salariat se trouve dans l'impuissance de résoudre le problème de l'accroissement et du développement de la production. Celle-ci repose en effet sur les épaules du salarié et se trouve exposée à une perpétuelle détérioration, au niveau des produits, ou celui des services.

Quelques exemples illustrant les cas d'un travail salarié pour le compte de la société, d'un travail salarié pour le compte d'un intérêt privé, et celui du travail non salarié :

1) Premier exemple:

a) Le cas d'un travailleur qui produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme satisfaisant complètement ses besoins.

b) Un travailleur produit 10 pommes pour le compte de la société qui lui octroie une pomme en contrepartie de sa production. Cette pomme ne satisfaisant pas les besoins de ce travailleur.

2) Deuxième exemple:

Le travailleur produit 10 pommes pour le compte d'un individu et ne perçoit en échange qu'un salaire équivalent à moins du prix d'une seule pomme.

3) Troisième exemple:

Un travailleur produit 10 pommes pour son propre compte. Il résulte de ces exemples :

- Dans le cas a) du premier exemple: le travailleur n'augmentera pas sa production, car quoi qu'il fasse pour l'augmenter il n'obtiendra qu'une pomme pour la satisfaction de ses besoins. C'est pourquoi les forces laborieuses travaillant pour le compte de la société sont automatiquement et continuellement moroses.

- Dans le cas b) du premier exemple: le travailleur n'est pas motivé par la production, parce qu'elle se fait au profit de la société, sans qu'il obtienne en contrepartie ce qui est nécessaire à la satisfaction complète de ses besoins. S'il continue à travailler, c'est parce qu'il est contraint de se soumettre aux conditions générales du travail qui prévalent dans la société.

- Dans le deuxième exemple : le travailleur ne se soucie pas de la productivité et se contente de travailler pour un salaire qui ne satisfait pas entièrement ses besoins. Dans ce cas, ou bien il se met à la recherche d'un autre patron pour lui vendre sa force de travail à un meilleur prix, ou bien il est contraint de poursuivre son travail pour subsister.

- Le troisième exemple quant à lui constitue le seul cas où le travailleur produit sans contrainte et sans morosité. La société socialiste ne permet pas une production supérieure à la satisfaction des besoins de l'individu qui l'effectue, ni que cette production se fasse par l'intermédiaire ou sur le dos d'autrui. Les entreprises socialistes oeuvrent pour la satisfaction des besoins de la société. De ce fait, le troisième exemple illustre la situation la plus saine de production économique, puisque dans tous les cas, y compris les pires, cette production se poursuivra pour la subsistance.

Il n'est qu'à citer pour preuve le fait que la production dans les pays capitalistes se trouve concentrée et accumulée entre les mains d'une minorité de possédants oisifs qui exploitent les prolétaires à produire pour survivre.

Cependant, le « Livre Vert » ne résout pas les seuls problèmes de production matérielle, mais aspire à frayer le chemin vers une solution globale des problèmes de la société humaine, afin d'assurer la libération matérielle et morale de l'individu, ainsi que son bonheur.

Autres exemples:

Supposons que la richesse d'une Société soit de 10 unités et que sa population soit également de 10 unités: la part de chacun sera de 1/10e, soit une unité. Lorsqu'un membre de cette population détient plus d'une unité, c'est au détriment d'un autre qui, lui, ne disposera de rien. C'est ce qui explique qu'il y ait des riches et des pauvres dans les sociétés d'exploitation.

Si cinq membres de cette population possèdent chacun deux unités de la richesse, cela signifierait que les cinq autres membres de cette même population ne possèdent aucune partie de la richesse commune et que, par conséquent, la moitié de la population est privée de son droit. L'unité supplémentaire détenue par chacun des premiers devant revenir en fait aux cinq autres.

Par ailleurs, si la satisfaction des besoins d'un individu dans cette société ne nécessite qu'une unité de la richesse, celui qui détiendrait plus d'une unité usurperait, de ce fait, le droit des autres membres de la société. Il s'agirait là d'une thésaurisation qui se fait aux dépens des besoins d'autrui. C'est ce qui explique d'une part l'existence d'accapareurs de richesses et, d'autre part, de démunis qui recherchent une part de la richesse et qui n'obtiennent rien. Il s'agit là, de toute évidence, de vol et de pillage sous couvert d'une législation injuste d'exploitation, en vigueur dans ce type de sociétés.

La richesse qui reste disponible une fois les besoins satisfaits devrait, au contraire, revenir à tous les membres de la société. Quant à l'épargne, les individus peuvent la faire en prélevant sur leurs seuls besoins, sinon cela aboutirait à une atteinte aux droits de la collectivité sur sa richesse.

Le fait d'être entreprenant et d'avoir un savoir-faire n'autorise pas pour autant la mainmise sur des parts d'autrui.

Cependant, l'homme entreprenant peut tirer profit de ses qualités pour la satisfaction de ses besoins propres et pour l'épargne effectuée sur ces mêmes besoins.

De même les handicapés et les déficients mentaux ont eux aussi droit à la même part de la richesse que les autres membres de la société. La richesse de la société est comparable à un organisme d'approvisionnement ou à un entrepôt qui fournit quotidiennement aux hommes de quoi suffire à leurs besoins. Ceci étant, l'homme est libre soit de consommer la totalité de sa part, soit d'économiser sur celle-ci en utilisant ses compétences et son savoir-faire pour se constituer une épargne.

Par contre, utiliser ce savoir-faire pour prélever plus que sa part sur le "stock d'approvisionnement" collectif est indéniablement un vol caractérisé effectué aux dépens de la Société ainsi qu'une atteinte à l'intérêt général.

Dans la nouvelle société socialiste, les inégalités dans la détention de richesses ne sont pas tolérables.

Dans le cas des personnes travaillant dans un service public, la société leur octroie une part équivalente à leurs services, prélevée sur la richesse nationale. Cette part varie en fonction des services rendus par chacun d'eux.

C'est là une nouvelle expérience qui vient couronner de magnifiques expériences historiques de la société humaine, et qui parachève la lutte de l'homme pour sa liberté et son bonheur, la satisfaction de ses besoins et le rejet de l'exploitation. Elle met définitivement un terme au despotisme par une répartition équitable de la richesse de la société dans un monde où chacun travaillera pour la satisfaction de ses propres besoins, sans faire travailler quelqu'un d'autre pour soi, et sans être lui-même employé par un autre. C'est là une théorie de la libération des besoins pour la libération de l'homme.

La société socialiste nouvelle n'est autre qu'une conséquence dialectique découlant des rapports d'injustice existant dans le monde. Elle donne naissance à une solution naturelle qui est, d'une part, la propriété privée destinée à satisfaire les besoins de l'homme sans utiliser d'autres hommes, et d'autre part, la propriété socialiste au sein de laquelle les producteurs sont associés à la production et à son partage, remplaçant ainsi la propriété privée dont la production n'appartient pas aux salariés.

Celui qui possède la maison que vous habitez, la voiture dans laquelle vous vous déplacez et qui assure votre salaire pour votre subsistance, s'approprie en fait votre liberté, ou du moins une partie de celle-ci. Or, la liberté est indivisible.

Pour assurer son bonheur, l'homme doit être libre et il ne peut l'être qu'en étant maître de ses besoins. Celui qui est maître des besoins d'un autre lui dicte sa loi, l'exploite et pourrait le réduire à l'esclavage et ce, en dépit de la législation qui pourrait lui interdire.

Les besoins incompressibles et indispensables à la vie, du vêtement à la nourriture, de la voiture au logement doivent être protégés et en aucun cas appartenir à un tiers, ils constituent une propriété privée et sacrée. Une location d'appartement permettrait à un propriétaire de s'immiscer dans votre vie privée et de s'octroyer des revenus supplémentaires et cela même lorsque ce propriétaire est la collectivité.

Le propriétaire dispose alors de votre liberté et vous privera de votre bonheur. C'est comme si vous louiez un habit dont le propriétaire est susceptible un jour de vous l'ôter en pleine rue et vous laisser nu. De même le propriétaire du véhicule que vous conduisez pourrait intervenir et vous abandonner sur le bord de la route. Enfin, le propriétaire du logement que vous habitez, a la possibilité de faire de vous un sans-abri.

Il serait ridicule de prétendre résoudre les problèmes découlant des besoins de l'homme par des mesures juridiques, administratives ou autres. C'est sur ces besoins essentiels que la société, conformément à des lois naturelles, s'édifie et prend racine.

Le but de la société socialiste est dans le bonheur de l'homme qui ne peut se réaliser qu'une fois sa liberté matérielle et morale acquise. La concrétisation de cette liberté dépend de la libre disposition par l'homme de ses besoins solennellement consacrés.

Cela signifie que vos besoins ne devraient être en aucun cas la propriété d'un autre ni susceptibles de vous être subtilisés par une quelconque partie de la société. Autrement, vous vivrez dans l'inquiétude, ce qui vous priverait de votre bonheur et ferait de vous un homme sans liberté, parce que vivant sous la menace d'éventuelles interventions extérieures visant vos besoins essentiels.

Du fait des thèses économiques contradictoires qui s'affrontent actuellement dans le monde et en raison des rapports d'injustice découlant du salariat, restés à ce jour sans solution, le renversement des sociétés contemporaines fondées sur le salariat apparaît comme étant inéluctable, tout comme l'instauration de sociétés d'associés. La puissance des syndicats de travailleurs dans le monde capitaliste est apte à changer les sociétés capitalistes, de sociétés de salariat en sociétés d'associés.

L'éventualité de l'avènement de la révolution pour la réalisation du socialisme commence par la récupération par les producteurs de la part qui leur revient de leur production. L'objet des grèves ouvrières ne sera plus la revendication d'augmentation des salaires, mais pour l'association dans la production. Cela se fera, tôt ou tard. Le « Livre Vert » ouvre la voie.

L'étape finale sera atteinte lorsque la société socialiste nouvelle parviendra au stade de la disparition du profit et de la monnaie. Cela se fera par la transformation de la société en une société entièrement productive et lorsque la production atteindra le stade de la pleine satisfaction des besoins matériels des membres de la société. A cette étape finale, le produit disparaîtra de lui-même et on se passera de la monnaie.

Admettre le profit équivaut à admettre l'exploitation. Car à partir du moment où on l'admet, rien ne peut plus le limiter. Les mesures tendant à limiter, par les divers moyens, le profit, sont des tentatives réformistes et non radicales, et sont inaptes à empêcher l'exploitation de l'homme par l'homme.

La solution finale est dans l'abolition du profit. Néanmoins, le profit étant le moteur du processus économique, il ne peut être aboli par décret mais plutôt par l'évolution même de la production socialiste, c'est-à-dire une fois satisfaits les besoins matériels de la société et des individus. C'est donc par cette recherche de plus de profits qu'on aboutira à la disparition finale du profit.

Les domestiques, qu'ils soient salariés ou non, représentent encore aujourd'hui un des types de l'esclavage. Ce sont même les esclaves des temps modernes.

La nouvelle société socialiste étant fondée sur l'association dans la production, et non sur le salariat, la loi socialiste naturelle ne peut s'appliquer aux domestiques qui ne produisent pas et ne fournissent que des services. En effet, les services ne sont pas générateurs de biens matériels. C'est pourquoi cette catégorie de personnel a dû travailler dans de mauvaises conditions moyennant un salaire ou toute autre forme de rémunération. Ainsi, les domestiques situés au bas de l'échelle socio-économique parmi les salariés, méritent d'être libérés en priorité de la société du salariat, société d'esclaves.

La troisième théorie universelle annonce la libération définitive des masses du joug de l'injustice, du despotisme, de l'exploitation et de la domination politique et économique, et l'avènement de la société de tous les hommes. Chacun y sera libre. Tous seront égaux dans la détention du pouvoir de la richesse, et des armes, pour que la liberté triomphe totalement et définitivement.

Le « Livre Vert » trace la voie de l'émancipation des masses, salariés ou domestiques, et ainsi se réalisera la liberté de l'homme.

Pour les domestiques, il est indispensable de lutter pour les libérer de leur situation d'asservissement en les intégrant dans la production où ils deviendront des associés et bénéficieront de parts selon leur travail.

Les habitants d'une maison assureront eux-mêmes leur ménage. En cas de nécessité, on n'aura plus recours à des domestiques salariés ou non, mais à des fonctionnaires assurant les tâches de ménage et qui bénéficieront de l'avancement dans leurs fonctions et jouiront des garanties sociales et matérielles comme tout fonctionnaire.

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 19:30

Chers Camarades,

la situation économique est devenue catastrophique en France. Des pauvres devenant toujours plus pauvres, des ouvriers, des jeunes méprisés par le pouvoir en place. Un racisme décomplexé prôné par la droite extrême et l'extrême-droite. Devant cette politique d'agression envers le petit peuple qui a fait la richesse du pays par la valeur travail. Nous en tant que jeunes de toutes origines et horizons : nous disons non à cette économie de marché, des banquiers, de ces partisans de la mondialisation et de l'exploitation... Devant ce constat : agir ! Agir par la théorie et par la pratique. Formez les cadres de demain comme le préconisait Antonio Gramsci et lutter par tous les moyens démocratiques face à ce système qui n'est tenu que par un petit nombre d'oligarques... d'affairistes et de corrompus... ! L'alternative c'est le Peuple par le concept de Démocratie Directe. Notre idéal c'est celui de la France de Rousseau. Agissons pour aujourd'hui et demain pour un monde solidaire, plus humain, plus fraternel, plus démocratique pour la cause des peuples !
Les jeunes de Tunisie nous ont montré la voie ! Leur exemple doit être suivi d(actes concrêts !
Lutte solidaire pour l'humanité !

Stéphane Parédé

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 19:04
Comité de soutien
Parce que nous avons besoin d’élus présents dans nos quartiers, à l’écoute de nos propositions, proches de nos préoccupations.
Parce que nous avons besoin de poursuivre partout et notamment dans les urnes le combat contre la politique injuste de Sarkozy, Fournier, Lachaud.
Parce que nous souhaitons que soit confirmée, renforcée et amplifiée la majorité de gauche au Conseil général du Gard.
Parce que nous savons qu’il est le candidat du rassemblement le plus large pour battre la droite, dans le 3ème canton.


Nous soutenons Christian BASTID.
Nous appelons à voter Christian BASTID pour les élections cantonales dès le 20 mars 2011.
                                     
                                                       Alain CLARY
Conseiller général
Ancien Député Maire de Nîmes
Président du Comité de soutien


Déjà plus de 1000 signataires
et parmi eux...


  

Michel AGUILERA, écologiste/Occitanie - Paulette ALEXIS, ancienne Conseillère municipale - Paul AMAR, artiste musicien - Nathalie ARGENCON, syndicaliste CHU - Bernard AUZON-CAPE, Conseiller général Nîmes 6 - Alain BALME, cheminot, responsable associatif sportif - Guy BARBETTE, responsable associatif - Nezha BATAL, assistante maternelle - Freddy BAUDUCCO, syndicaliste - Catherine BERNIE-BOISSARD, Conseillère municipale, Présidente du Groupe communiste - Marc BERRUS, Cadre administratif - Mireille BONNET, agent territorial, syndicaliste - Lilou BONFILS-CLARY, retraitée Professeur de l'Education Nationale - Patrick BONTON, Conseiller général Rhôny-Vidourle - Jean-Paul BORÉ, Conseiller régional - Vincent BOUGET, enseignant - Raymond et Nadine BOURELLY, retraités PTT - Gisèle BOUSQUET, ancienne directrice de La Poste - Pierre BOUSQUET, cadre de La Poste - Bernard CABANEL, syndicaliste CAF - Isabelle CABECA, militante féministe - Bernard CALENDINI, artiste - Serge CAMBOULIVE, militant associatif - Richard CARBONEL, éducateur spécialisé - Gérard CARDONET, responsable culturel - Max CARIAT, pompier - Emmanuel CARRIERE, enseignant, Conseiller municipal - Edouard CHAULET, Conseiller général et Maire de Barjac - Jean CHAULET, responsable associatif - Carole CLAVEL, responsable associative - Michel CLAVEL, retraité SNCF, ancien élu des Prud'Hommes - Carles COLOMER, syndicaliste CAF - Gérard COMPAN, responsable associatif - Marie-Jo COSTE, fonctionnaire territoriale - Jean-Bernard et Martine COURTIEU, employés territoriaux - Françoise DARROUY, infirmière - François DE HARO, proviseur - Bernard DESCHAMPS, ancien député du Gard - Frédéric DESCHAMPS, kinésithérapeute - Saïd EL-AMRANI, militant associtif - Sylvette FAYET, Conseillère municipale, cadre administratif - Evelyne FÉLIX, responsable associative - Jean-Pierre FEMMININO, responsable associatif - Pierre FERRETTI, responsable Anciens Combattants - Christian FREDEFON, publiciste - Nadine FUMEY, employée territoriale - David GAINI, étudiant - Martine GAYRAUD, secrétaire départementale et dirigeante nationale du PCF - Moncef GARROURI, responsable associatif - Roland et Janine GENIN, retraités CAF - Joëlle GILLES, employée territoriale - Ouaffah GRICH, stagiaire - Danielle GRIMAUD, Conseillère municipale, Vice-présidente de l'ADECR - Martine GROS AGUILERA, responsable nationale pour la défense des services publics et écoles de proximité - Monique GRZYB, retraitée, ancienne conseillère municipale - Wladimir GUIU, ancien adjoint d'Emile Jourdan - Bertrand HERVE, artiste peintre - Patrick INARD, syndicaliste impôts - Chantal JALABERT, infirmière - Betty JALLAGUIER, Résistante - Marc JAMET, responsable associatif - Alain JOURDAN, ancien Conseiller général, responsable associatif - Zahara KHLIF, mère au foyer - Claude LAMOUROUX, ancien conseiller municipal - Karima LARBAOUI, responsable associative - Mathieu LAURENT, cadre territorial, responsable associatif - Michel LAUZY, Syndicaliste La Poste - Lise LAUZY, enseignante - Frédéric LECOMTE, cheminot, syndicaliste - Alamiz LORHAMARI, retraité agricole - Hasnia LOUMANI, éducatrice - Jean MALASAGNE, médecin - Patrick MALAVIEILLE, Vice-Président du Conseil général, Président du groupe communiste - Fatima MANSOURI, retraitée - Adeline MARQUES MASSOT, retraitée Education Nationale - Robert MARTIN, ancien Conseiller général 3ème canton - Charles MENARD, Psychiatre, Secrétaire départemental du Parti de Gauche - Jean-François MEYER, travailleur culturel - Jacques MOLLE, administrateur - Jean-Louis MONS - Jean-Paul MOUZET, responsable association sportive - Sabine OROMI, enseignante - Jean-Pierre MICHEL, journaliste - Denise PAFUNDI, comité chômeurs - Sabine PALANQUE, mère au foyer - Stéphane PAREDE, étudiant - Jean-Louis PARANT, syndicaliste SNCF - Jose PELAEZ, responsable associatif - Michel PERFETTINI, ancien Vice-Président du Conseil général - Francine et Gérard PEYRIC, retraités PTT - Lacheb RAHOU, médecin - Pascal ROUSSON, syndicaliste SNCF - Elie RUBIO, Républicain espagnol - Marcel RUBIO, agent territorial - Marie-Laure SARDA, syndicaliste - Jean-Pierre SERRE, syndicaliste SNCF - Jacques SORRIAUX, technicien - Laurent SOTTO, attaché territorial - Daniel THOMBREAU, syndicaliste La Poste - Jean TOURNECUILLERT, responsable associatif - Jacky VALY, Vice-Président du Conseil général - Michel VIALLAT, syndicaliste banque - Jacqueline VIGNE, Résistante - Jean-Christophe WELTZER, agent EDF, syndicaliste...
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 19:03

Comité de soutien : Vincent Bouget et Katy Laurent

       

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Horodateur Nom Prénom Activité Code postal Ville N° tél e-mail J'accepte que mon nom soit publié :
       
       

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30/11/2010 13:02:09 Abbou Karim Employé 30000 Nîmes      

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02/12/2010 22:49:18 Albouy René Ancien artisan maçon, responsable sportif 30900 Nimes 466281077 rene.albouy@wanadoo.fr  

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02/12/2010 22:51:19 Albouy Eliette Retraitée Education Nationale 30900 Nîmes 466281077 rene.albouy@wanadoo.fr  

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20/12/2010 12:31:55 Almeras Marc Cheminot 30900 Nîmes-quartier Montcalm     Oui

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30/11/2010 18:33:07 Alvarez Laurent Fonctionnaire Territorial 30000 Nîmes   alvarezpl@free.fr  

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02/12/2010 18:31:41 Assenat Yvette Ancienne directrice d'école 30900 Nîmes      

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11/12/2010 10:38:01 Attia-Granier Colette Médecin 30000 Nîmes     Oui

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08/12/2010 12:47:55 Bastid Christian Conseiller municipal 30000 Nîmes 673039501   Non

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  Bastide Chantal 30000 Nîmes      

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08/12/2010 13:37:31 Becamel Colette Professeur Blauzac 466810341 robert.becamel3@wanadoo.fr Oui

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08/12/2010 13:38:48 Becamel Robert Psychologue scolaire Blauzac 466810341 robert.becamel3@wanadoo.fr Oui

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11/12/2010 22:19:04 Bedrani Jack Fonctionnaire territorial 30000 Nîmes 04 66 23 40 46   Oui

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29/12/2010 14:04:51 Benbouzid Luisa TOS Lycée Daudet, militante syndicale 30900 Nîmes   mailto:luisa.benbouzid@wanadoo.fr Oui, Non

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19/01/2011 00:39:47 Bénéfice Ginette Retraitée 30000 Nîmes     Oui, Non

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05/01/2011 19:20:50 Bénézet Christophe Maître d'internat 30900 Nîmes 675473875 cbenezet@msn.com Non

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15/12/2010 19:15:35 Benigni Florent Étudiant Nîmes 633687858 benigni.florent@orange.fr Oui

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01/12/2010 11:12:34 Bernon Alain Comptable BTP 48230 Les Salelles 466328511 alainbernon@orange.fr  

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01/12/2010 11:13:47 Bernon Marie-Claude Retraitée 48230 Les Salelles 466328511 alainbernon@orange.fr  

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02/12/2010 20:46:01 Bernon Sylvain Professeur des écoles 94470 Boissy St Léger 675032463 sylvain.bernon@voila.fr  

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  Berrard Jean-Claude Responsable association 30000 Nîmes      
       

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08/01/2011 17:28:56 Bibia Patrick Militant Pcf, retraité 30260 Quissac 658123832   Oui

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30/11/2010 19:04:06 Boissiere Paul Educateur sportif Nîmes      

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30/11/2010 19:30:33 Boissiere Frédérique Aide soignante 30900 Nîmes 678145186 frederique.boissiere@orange/fr  

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04/12/2010 19:49:18 Bord Cathy Assistante Libraire 30900 Nîmes 04 66 04 10 96 claluttefinale1@hotmail.fr Oui

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30/11/2010 19:21:06 Bouget Michel Ancien cadre France Telecom 30900 Nîmes 685111012 bouget.michel@orange.fr  

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01/12/2010 10:37:11 Bouget Elsa Éducatrice spécialisée 30900 Nîmes      

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06/12/2010 20:41:48 Boule Mireille Adjoint Administratif 30900 Nîmes 06 77 77 33 13 mireille.boule30@orange.fr Oui

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11/12/2010 10:40:35 Bourdoiseau Jean-Michel Enseignant 30900 Nîmes - Puech du Teil 679908816 jeanmichelbourdoiseau@gmail.com Oui

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01/12/2010 08:32:47 Bousquet Pierre Cadre LA POSTE 30000 Nîmes 466270447 pierre.bousquet30@orange.fr  

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  Bret Reinald Retraité 30000 Nîmes      

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01/12/2010 01:03:33 Breysse Claudette Enseignante 30900 Nîmes 466213594 claudettebreysse@hotmail.com  

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30/11/2010 15:21:14 Carbonell Richard Conseiller insertion / Militant Parent d'élèves 30900 Nîmes 62255080 richard.carbonell@voila.fr  

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04/12/2010 13:51:57 Carbonnel Bernard Adj. Tech Région LR 30900 Nîmes   sgencgtgard@wanadoo.fr Oui

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  Cardonnet Gérard Responsable culturel 30000 Nîmes      

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15/12/2010 09:42:24 Carrie Jacques EDF Jean Jaurès-syndicaliste 30900 Nîmes 06-08-77-29-85 cgtenergie30@wanadoo.fr Oui, Non

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02/12/2010 04:43:06 Casals Elsa Professeur 97427 L'Étang Salé 262222614 casalselsa@hotmail.com  

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01/12/2010 23:24:36 Castan Charlotte Enseignante 30000 Nîmes   charlotte.castan@neuf.fr  

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30/11/2010 22:39:42 Castanet Sylvie Enseignante 30900 Nîmes 466294311 sylviecastanet@orange.fr  

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  Cefai Chantal Responsable entretien 30000 Nîmes      

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30/11/2010 19:52:56 Chabrol Sébastien Enseignant 30140 St Jean du Pin   sebastien.chabrol@wanadoo.fr  
       

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13/12/2010 14:27:04 Chambard-Dupont Mireille Militante associative 30900 Nîmes   mi.chambard@sfr.fr Oui

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11/12/2010 10:34:18 Charmasson Kristine Enseignante 30900 Nîmes - Puech du Teil 682179011 kjm@wanadoo.fr Oui

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04/01/2011 08:50:34 Chassang Emile Ancien directeur d'école 30000 Nîmes - Capouchiné     Oui, Non

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30/11/2010 13:52:05 Chaulet Jean Militant associatif et culturel 30900 Nîmes 466219065 2jchaulet  

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03/12/2010 09:52:48 Clary Alain Ancien Député Maire de Nîmes - Conseiller Général de Nîmes 3 30000 Nîmes      

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17/12/2010 10:23:19 Clavel Carole Formatrice 30000 Nîmes 650636936 caroleclavel@hotmail.fr Oui

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19/01/2011 00:35:53 Codoner Eric Employé 30000 Nîmes     Oui, Non

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19/01/2011 00:37:44 Codoner Patrick Ouvrier Professionnel Crespian     Oui, Non

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30/11/2010 15:19:15 Couderc Simone Retraitée 30000 Nîmes 466842118 couderc.simone@neuf.fr  

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19/01/2011 00:36:28 Degez Anne-Sophie Institutrice 30000 Nîmes     Oui, Non

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27/11/2010 12:15:43 Delpuech Jean Psychologue 30900 Nîmes 466640156 jean.delpuech@libertysurf.fr  

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01/12/2010 20:50:27 Denat Catherine Retraitée éducation nationale 30900 Nîmes 466630382 eugene.denat@orange.fr  

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12/12/2010 12:40:21 Denat Eugène Retraité EN 30190 La Rouvière 466630382 eugene.denat@orange.fr Oui, Non

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30/11/2010 11:45:03 Deschamps Fréderic Kinésithérapeute 30900 Nîmes 608831045 deschamps.fr@orange.fr  

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30/11/2010 18:06:40 Deschamps Bernard Ancien Député 30900 Nîmes   ab.deschamps@wanadoo.fr  

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14/12/2010 10:13:06 Détrez Grégoire Sportif - Champion d'Europe de Handball 73000 Chambéry 628783422 gregdetrez@hotmail.fr Oui

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17/12/2010 20:33:21 Diez Marie Infirmière territoriale 30900 Nîmes 666370583 mariam@neuf.fr Oui

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30/11/2010 14:28:08 Dragoni André Responsable mutualiste 30900 Nîmes 466230299 a.dragoni@hotmail.fr  

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05/12/2010 11:23:49 Dragoni Jany Elu comité de quartier J. Jaurès 30900 Nîmes 611190320 j.dragoni@yahoo.fr Oui

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13/12/2010 13:10:32 Dupont André Retraité 30900 Nîmes 466620824   Oui
       

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  Durand Marianne Fonctionnaire retraitée 30000 Nîmes      

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  Eychenne Françoise Fonctionnaire 30000 Nîmes      

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15/12/2010 22:04:11 Favarel-Denat Valérie Enseignante 81800 Mézens 563418224 favarel@infonie.fr Oui

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30/11/2010 14:05:17 Favarotto Madeleine Retraitée enseignement 30900 Nîmes      

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30/11/2010 20:36:25 Fayet Sylvette Conseillère municipale Nîmes 30000 Nîmes   sylve.fayet@orange.fr  

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30/11/2010 14:38:02 Femminino Jean-Pierre Cheminot 30000 Nîmes   jean-pierre.femminino@orange.fr  

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30/11/2010 21:19:15 Ferre Serge Cheminot 30000 Nîmes 623541109 serge.ferre2wanadoo@.fr  

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02/12/2010 23:57:46 Fontan Jérôme Employé 30000 Nîmes   jerome.fontan@wanadoo.fr  

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  Fréret Jean-Claude Retraité Clarensac      

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  Fréret Huguette Retraité 30000 Nîmes      

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  Gaini David 30000 Nîmes      

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30/11/2010 15:53:41 Garcia Antoine Avocat 30000 Nîmes 466294848 togasa2003@yahoo.fr  

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12/01/2011 10:44:30 Gauvain-Puigbert Mathilde Sociologue 30360 Deaux     Oui

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05/12/2010 11:52:27 Gayraud Martine Secrétaire du PCF du Gard 30000 Nîmes   martiengayraud30@orange.fr Oui

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  Genin Jean-Marie Fonctionnaire territorial 30000 Nîmes      

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11/01/2011 20:57:53 Gimenez Patrick Technicien en bâtiment 30900 Nîmes 620823379 gimgom@hotmail.fr Oui, Non

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30/11/2010 17:05:30 Girerd Pierre Retraité Ed. Nationale 30200 St-Gervais      

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30/11/2010 17:05:38 Girerd Annie Retraitée 30200 St-Gervais   pierreetannie@free.fr  

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  Grimaud Marc Responsable association 30000 Nîmes      

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  Grimaud Danielle Conseillère municipale 30000 Nîmes      
       

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05/12/2010 11:38:29 Guillaud Jany Responsable de bodega 30900 Nîmes   janymes@orange.fr Oui

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04/12/2010 12:36:34 Jabot Elisabeth Ancienne responsable syndicale de l'enseignement 30900 Nîmes 661551144 bettyfoguet@numericable.fr  

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05/12/2010 23:07:29 Jabot Henri Enseignant retraité 30900 Nîmes 04 66 64 00 83 henrijabot@voila.fr Oui

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30/11/2010 19:14:28 Jallaguier Betty Responsable d'association 30900 Nîmes 466233395    

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30/11/2010 22:46:20 Jourdan Christian Cheminot 30000 Nîmes      

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  Jourdan Alain Ancien Conseiller Général, Éducation Nationale, Responsable associatif sportif 30900 Nîmes      

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06/12/2010 12:24:17 Laba Joséphine Militante quartier "Costières" 30900 Nîmes 06-62-02-99-73   Oui

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  Labrosa Viviane Retraitée 30320 Bezouce      

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  Lachazette Nathalie Employée territoriale, responsable syndicale 30000 Nîmes      

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03/12/2010 05:15:33 Lafon Julien Professeur de S.E.S. 97427 L'Etang-Salé 692383178 ju.lafon@gmail.com  

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22/12/2010 21:39:03 Laurent Mathieu Attaché territorial 30000 Nîmes     Oui

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30/11/2010 19:05:46 Lesanne Nathalie Secrétaire Nîmes      

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04/12/2010 19:52:50 Loustannou Claude Retraité éducateur 30900 Nîmes 04 66 04 10 96 claudeloustannou@yahoo.fr Oui

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15/12/2010 08:35:43 Malavieille Patrick Vice Président du Conseil général. Président du groupe communiste 30110 La Grand'Combe 04 66 76 76 76 groupecommuniste@cg30.fr Oui

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02/12/2010 22:32:06 Marchal Mireille ONG La Cimade 30900 Nîmes 466676291 mireillemarchal@yahoo.fr  

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07/01/2011 19:30:23 Marchal Serge sculpteur 30900 Nîmes   serge.marchal5@wanadoo.fr Oui

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10/12/2010 08:24:31 Marin Bruno Formateur 30900 Nîmes 466761471 brmarin@laposte.net Oui, Non

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12/12/2010 22:47:03 Marquez Massot Adeline Professeur retraitée, militante culturelle 30900 Nîmes   massot.adele@neuf.fr Oui

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15/12/2010 08:15:55 Martin Yannick Infirmière 30114 Nages     Oui

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06/01/2011 21:15:34 Martin Christiane Fonctionnaire territoriale 30000 Nimes     Oui
       

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15/12/2010 09:39:11 Martinez Lionel Employé - Syndicaliste 30000 Nîmes 06-32-58-22-35 lion.martinez@laposte.net Oui, Non

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  Mazauric Claude Historien 30000 Nîmes      

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06/12/2010 21:03:44 Mazel Vincent Enseignant Chercheur     Oui

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19/12/2010 10:06:19 Ménard Charles Psychiatre / co-secrétaire départemental du Parti de Gauche 30000 Nîmes 663466637 charles.menard@orange.fr Oui, Non

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15/12/2010 11:36:57 Méot Robert Ingénieur 30900 Nîmes   robert.meot@orange.fr Oui

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  Mercier Denis Juriste Aimargues      

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30/11/2010 15:25:43 Muller Dominique Professeur retraité 30000 Nîmes      

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10/01/2011 23:03:08 Muller Paul Etudiant en Histoire 30000 Nîmes   polo_30@hotmail.fr Oui

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13/12/2010 16:52:56 Nagot Frédéric Professeur 30000 Nîmes 688557226 frederic.nagot@wanadoo.fr Oui

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22/12/2010 00:49:46 Nannini Christian Juriste 30000 Nîmes 683707963 christian.nannini@free.fr Oui

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01/12/2010 11:43:31 Néel Jean-Pierre Musicien 30000 Nîmes 699306048 jeanpierre.neel@orange.fr  

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  Nouet Andrée Retraitée EN 30900 Nîmes      

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01/12/2010 09:36:03 Nunez Hélène Employée Mairie de Nïmes 30800 St Gilles 466877496    

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17/12/2010 21:27:37 Nunez Aurélien Musicien 30000 Nîmes     Oui, Non

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01/12/2010 18:18:29 Oromi Sabine Enseignante 30000 Nîmes 04..66.23.59.29 remi.maitrejean@wanadoo.fr  

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03/12/2010 09:53:46 Oudet Laurence adjoint administratif 30900 Nîmes      

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09/12/2010 11:19:08 Pafundi Denise Militante associative 30900 Nîmes Quartier H.Revoil 04-66-27-63-56 donatapafundi@wanadoo.fr Oui

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08/12/2010 09:30:44 Palma Carmelo Ancien agent EDF - Capouchiné 30900 Nîmes 06-33-76-00-63 carmelo.palma@wanadoo.fr Oui

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07/01/2011 18:42:25 Parédé Stéphane Etudiant en droit 30900 Nîmes - Pierre Gamel   mailto:stephaneparede@yahoo.fr Oui, Non

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  Patey Gilles Chercheur CNRS 30000 Nîmes      
       

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06/12/2010 12:17:11 Perfettini Michel Ancien viceprésident du Conseil général 30900 Nîmes     Oui, Non

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30/11/2010 11:50:32 Personnaz Marie Bibliothécaire au chômage 30900 Nîmes   couston.personnaz.marie@orange.fr  

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  Pierre Marjolaine Professeure 30000 Nîmes      

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  Pocheville Marie-Lise Agent territorial 30820 Caveirac      

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07/12/2010 19:27:56 Ponge Mathéa Professeur des écoles 30900 Nîmes     Oui

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10/12/2010 15:29:36 Ponge Thierry Encadrant poste 30900 Nîmes     Oui

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04/12/2010 17:25:10 Privat Christine Educatrice, syndicaliste 30000 Nîmes 619343569 c.privat@orange.fr Oui

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10/01/2011 22:42:23 Revol René Professeur en classes prépa au Lycée Daudet. Maire de Grabels (34). Tête de Liste aux élections régionales de 2009 de la liste "A Gauche Maintenant" 34000 Grabels   revolrene@wanadoo.fr Oui, Non

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14/12/2010 09:00:57 Roatta Philippe Cadre fonction publique territoriale 30000 Nîmes 615062636 philippe.roatta@hotmail.fr Oui

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11/12/2010 10:38:52 Roussel Claude Militante syndicale 30000 Nîmes   mendezroussel@wanadoo.fr Oui

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17/12/2010 08:46:29 Roussel Gilbert Sans 30900 Nîmes     Oui

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30/11/2010 17:56:21 Rousson Jeany Ancien directeur d'école 30900 Nîmes 466241368 jeany.R@free.fr  

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08/12/2010 22:03:49 Rouvier Guilhem Fonctionnaire territorial 30000 Nîmes   guilhem.rouvier@laposte.net Oui

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  Roux Didier Syndicaliste 30000 Nîmes      

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10/12/2010 12:17:09 Rubio Marcel Fonctionnaire territorial 30000 Nîmes   marcel-rubio@orange.fr Oui

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01/12/2010 05:38:41 Ruby Jacques Agent hospitalier 30129 Manduel      

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  Saltel Christian Retraité SNCF 30000 Nîmes      

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  Saltel Monique Retraitée ENseignement 30000 Nîmes      

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30/11/2010 12:20:34 Séguy François Citoyen 30000 Nîmes 466281416 f.seguy@free.fr  
       

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30/11/2010 12:23:20 Séguy Patricia Infirmière, militante solidarité 30000 Nîmes 466281416 patou_seguy@hotmail.fr  

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15/12/2010 15:52:05 Simon Laurence Enseignante 30129 Manduel 661148962 laurence-1-2-3@hotmail.fr Oui

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17/12/2010 21:28:49 Sorriaux Philippe Fonctionnaire territorial 30000 Nîmes - Mas Carbonnel     Oui, Non

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12/12/2010 09:29:15 Suau Jean Michel Vice président du conseil général 30100 Alès   SUAU_J@cg30.fr Oui

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30/11/2010 19:12:35 Thiébaut Florence Enseignante 30000 Nîmes 466368574 flo.thiebaut@laposte.net  

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01/12/2010 10:51:17 Thombrau Daniel Postier 30000 Nîmes 670721384 daniel.thomlbrau025@orange.fr  

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08/12/2010 09:06:27 Tortey Michel Secrétaire PCF section Gard Rhodanien 30200 Bagnols sur Cèze 06 80 01 35 78 tortey@hotmail.fr Oui

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19/01/2011 00:38:45 Tournecuillert Jean Cheminot retraité 30000 Nîmes     Oui, Non

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30/11/2010 19:16:18 Troyes Nathalie Infirmière territoriale 30900 Nîmes 673313486 bouget.michel@orange.fr  

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  Truddaiu Pietro Gérant 30000 Nîmes      

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02/12/2010 18:28:16 Valade Nicole Educateur sportif - Co-fondatrice du HBCN 30000 Nîmes      

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02/12/2010 18:29:21 Valade Michel Cadre SNCF 30000 Nîmes      

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17/01/2011 11:25:56 Vanhaute Jean Retraité 30900 Nîmes     Oui

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21/12/2010 21:15:29 Vaselli Marie-Pierre Assistante Commerciale 30300 Comps   mp.vaselli@free.fr Oui

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30/11/2010 20:56:11 Verdeil Marie Puéricultrice fonction territoriale 30900 Nîmes 675445917 marieverdeil@hotmail.fr  

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11/12/2010 18:15:00 Verdeil Yves Médecin 30900 Nîmes   yves.verdeil@wanadoo.fr Oui

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01/12/2010 11:39:48 Vial Anne-Marie Retraitée enseignement 30000 Nîmes   anne-marie.vial@wanadoo.fr  

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05/12/2010 18:48:22 Vigne Jacqueline Résistante 30000 Nîmes     Oui

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30/11/2010 23:28:40 Yèche Claire Enseignante retraitée 30900 Nîmes
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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 16:32

 

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