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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 00:53
Abdelaziz Bouteflika accepte l'idée d'une révision constitutionnelle, mais ne veut pas entre parler d'une assemblée constituante ou de l'agréement de nouveaux partis politiques.



Abdelaziz Bouteflika a du mal à entendre son peuple. Photo DR.
Abdelaziz Bouteflika a du mal à entendre son peuple. Photo DR.
ALGERIE. Confronté à une crise sociale générale et à des demandes croissantes de progrès démocratiques, le Front de libération national (FLN) au pouvoir en Algérie au sein de la coalition réunissant également le Rassemblement national démocratique et le Mouvement de la société de la paix lâche du lest à doses homéopathiques.
 
Dernière concession en date, son secrétaire général Abdelaziz Belkhadem se déclare favorable à une révision constitutionnelle. Le texte qui date de 1996, en pleines années noires d'une guerre civile qui a causé 200 000 morts, est liberticide. Le danger islamiste reste présent, mais ne semble plus justifier un cadre aussi strict.


Dans une interview accordée à l'agence de presse APS, ce proche du président Abdelaziz Bouteflika ne donne pas les détails du contenu de cette révision. La dernière, en 2008, n'avait d'autre objectif que de permettre à Abdelaziz Bouteflika de se présenter une troisième fois. On peut faire mieux en matière d'avancée démocratique.


L'idée défendue par l'opposition d'une assemblée constituante remettant tout à plat est écartée par Abdelaziz Belkhadem. De même, le secrétaire général du FLN refuse toute pluralité politique et réaffirme « le refus d’octroi d’agréments à de nouveaux partis politiques » même s'il considère cette mesure comme « momentanée». Une phase transitoire qui dure depuis 12 ans....

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