Une source médiatique dément les nouvelles véhiculées par certaines chaînes sur le bombardement par l'armée des quartiers à Homs

Une source médiatique dément les nouvelles véhiculées par certaines chaînes sur le bombardement par l'armée des quartiers à Homs

04 Fév 2012

Damas / Une source médiatique a démenti les nouvelles véhiculées par certaines chaînes satellitaires sur le bombardement par l'armée des quartiers à Homs, affirmant que ces nouvelles entrent dans le cadre de l'escalade par les groupes terroristes et le conseil d'Istanbul pour l'exploiter au Conseil de sécurité contre la Syrie.

La source a souligné que les chaînes tendancieuses lançaient une campagne ''hystérique'' de mobilisation et d'escalade pour davantage d'effusion du sang syrien et pour influencer les positions de certains pays au Conseil de sécurité.

Des citoyens de Homs reconnaissent leurs parents enlevés parmi les cadavres exposés par les chaînes de provocation

Des citoyens de Homs ont reconnu nombre de leurs parents enlevés par les gangs terroristes armés depuis plusieurs jours quand ils étaient parus, tués et mutilés, sur l'écran des chaînes satellitaires d'effusion du sang syrien qui les présentaient comme victimes du bombardement présumé de Homs.

Dans un contact téléphonique avec la TV syrienne, Mme Sanaa Al-Mohammad, qui habite la ville de Homs, a indiqué que l'armée syrienne n'était pas entrée dans la ville, ajoutant avoir reconnu deux des corps diffusés par les chaînes tendancieuses, l'un est celui de son cousin et l'autre d'un ami de son cousin, tous les deux étaient enlevés il y a déjà 17 jours au marché de la ville.

Elle a jouté que la situation dans la ville est anormale, que les citoyens ne peuvent pas quitter leurs maisons ni aller à leurs travaux ou aux écoles, soulignant que les gangs armés utilisaient les RPG et les mortiers dans le bombardement du quartier et que ce que diffusaient les chaînes al-Jazeera et al-Arabia n'est que mensonges.

Elle a incité l'armée syrienne à rétablir la situation dans la ville pour protéger les innocents.

Pour sa part, le citoyen Khaled al-Chalabi, qui est du quartier de Khaledyieh, a souligné qu'il y a plus de 50 personnes enlevés, affirmant que l'armée syrienne n'est pas présente dans le quartier et que les citoyens l'avaient quitté du fait des obus des gangs armés.

Pour sa part Nasra Baddour a indiqué que les gangs armés agressent les citoyens et que chaque personne qui sortait de sa maison devenait la cible d'enlèvement ou de tuerie.

Les habitants de Homs affirment que les chaînes d'incitation médiatique provoquent des massacres imaginaires

Les habitants de Homs sont unanimes à considérer que les chaînes d'incitation médiatiques provoquaient des massacres imaginaires à Homs et en accusaient l'armée syrienne pour influencer les résolutions du Conseil de Sécurité contre la Syrie, appelant l'armée à intervenir dans la ville pour les protéger des agressions des groupes terroristes armés qui tuent et enlèvent les citoyens et bombardent les quartiers de la ville.

M. Jihad Daaboul, l'un des habitants du quartier de Karm Chamam, situé près du quartier al-Khalidyeh, a fait savoir que plus de /300/ personnes armées s'étaient déployées hier dans le quartier et que des RPG et des bombes ont été lancés sur le quartier provoquant des incendie dans cinq maisons, semant la panique parmi les habitants, en particulier les enfants et les femmes.

Dans un entretien téléphonique avec la télévision syrienne, M. Daaboul a fait état d'une escalade armée hier des groupes terroristes qui attaquaient les forces de l'ordre, les tuaient et les mutilaient, appelant les services compétents à mettre fin à ces groupes.

De son côté, Mme Daad Darwich, l'une des habitants du quartier d'Ekrima à Homs, a affirmé que les quartiers de la ville avaient connu la nuit dernière des tirs et du lancement des bombes et des obus RPG par les gangs terroristes armés au milieu de la diffusion des nouvelles falsifiées par les deux chaînes satellitaires al-Jazzeera et al-Arabya, estimant que ces deux chaînes sont un pôle principal dans la grand guerre médiatique visant la Syrie, son peuple et sa souveraineté.

Elle a exprimé son étonnement des nouvelles déformées sur des massacres à Homs et de l'accusation de l'armée syrienne de ces crimes, affirmant, en tant que témoin, que ces nouvelles sont dépourvues de tout fondement.

"Si l'armée avait été présente sur le terrain, les quartiers d'Ekrima et d'al-Zahraa n'aurait pas subi les centaines des obus des terroristes armés et les innocents civils n'auraient pas été tués", a-t-elle clamé.

Évoquant de son côté les tromperies diffusées par les chaînes médiatiques tendancieux et les actes terroristes perpétrés par les groupes terroristes armés, Oum Farouk, citoyenne du quartier d'al-Zahraa à Homs, a indiqué que les images diffusées hier par ces chaînes appartenaient à des civils blessés retenus et à des militaires enlevés et tués ensuite par les personnes armées.

Les habitants de Homs : Les déclarations du conseil d'Istanbul dévoilent sa politique criminelle

Les habitants de Homs ont affirmé que les déclarations d'incitation faites par le conseil d'Istanbul avaient dévoilé sa politique criminelle qui appelle à l'effusion du sang des Syriens et avaient affirmé son partenariat avec les groupes terroristes armés pour renverser les faits et couvrir les crimes de ce conseil via les tribunes médiatiques, et ce, avant la tenue de la séance du Conseil de sécurité.

Les habitants de Homs ont fait noter que le Conseil d'Istanbul avait donné l'ordre d'opération aux groupes terroristes armés en vue de tuer les citoyens à Homs et dans les autres régions et d'exploiter leur sang innocent dans les couloirs du Conseil de sécurité.

Les habitants de Homs ont fait savoir que la campagne hystérique visant la Syrie s'inscrit dans le cadre de l'escalade de la conjoncture par les groupes terroristes armés et par le conseil d'Istanbul pour l'utiliser contre la Syrie au Conseil de sécurité.

En outre, les habitants de Homs ont indiqué que les groupes terroristes armés avaient lancés sporadiquement des obus sur nombre de quartiers pour tuer les citoyens et les terroriser, et ceci, en vue de renverser les faits sur le terrain.