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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 13:09

Texte de octobre 1999

sur la situation en Espagne

et en Europe

CRISE DE L'OPPOSITION EUROPÉENNE, ÉCHEC DU NATIONALISME-RÉVOLUTIONNAIRE, IMPLOSION DE "ALTERNATIVA EUROPA" :

APPEL A L'UNITÉ DES NATIONAUX-REVOLUTIONNAIRES

ET DES NATIONAUX-BOLCHEVIQUES

AUTOUR DU P.C.N.

L'ECHEC DU NATIONALISME-REVOLUTIONNAIRE EN ESPAGNE

Lorsque l'on fait le bilan du courant national-révolutionnaire en Espagne depuis trois décennies, on ne peut constater que des échecs récurrents.

Depuis la disparition de "JOVEN EUROPA" de Jean THIRIART à la fin des Années 60, le premier mouvement national-révolutionnaire implanté en Espagne, aucune alternative au Système n'a pu durablement se développer.

Ces échecs sont dus à une stratégie de satellisation des mouvements nationaux-révolutionnaires autour de l'extrême-droite réactionnaire. Seul "ALTERNATIVE EUROPA" , la section espagnole du "Front Européen de Libération" jusqu'en 1996, a pu un moment faire illusion avec une ligne radicale inspirée par la "JEUNE-EUROPE" de THIRIART et le PCN, son héritier direct. C'était l'époque où les "Orientations nationale-révolutionnaires" de Luc MICHEL servaient d'ouvrage de référence.

Hélas, à la suite d'une petite camarilla française menée par l'agent provocateur Christian BOUCHET et les débris du néonazisme français, "ALTERNATIVE EUROPA" a suivi le même chemin suicidaire.

Le Nationalisme-révolutionnaire en Espagne, malgré les velléités affirmées de ses dirigeants et la sincérité de ses militants, sert depuis trois décennies à fournir des mercenaires et des supplétifs à l'extrême-droite et, à l'âge adulte, à fournir les nouveaux cadres de l'extrême-droite nationale-libérale, comme le montrent l'attitude de trop nombreux cadres NR passés dans les formations réactionnaires.

CRISE DE L'OPPOSITION EUROPEENNE

Cet échec du Nationalisme-révolutionnaire en France et en Espagne a aussi ses répercussions dans les autres pays d'Europe, en Italie, au Portugal ou en Angleterre...

Déjà, en 1993, le PCN avait tenté de réformer le "Front Européen de Libération", hélas tombé dans les mains d'une petite camarilla franco-italienne qui ne voulait surtout pas que se développe un parti unitaire sur le modèle définit par Jean THIRIART. Dès 1993, nous avons dû constater que ces pseudo-dirigeants ne voulaient absolument pas construire le Parti de l'Europe, mais maintenir des petites chapelles impuissantes, livrées à la régression petite-nationaliste et aux sympathies réactionnaires affirmées. Et les Communautaristes ont quitté le FEL à l'été 1993.

Lorsque l'on fait le bilan du "Front Européen de Libération" de 1993 à 1996, on ne peut que constater qu'il n'a jamais débouché sur un succès quelconque. Sa section française, "Nouvelle Résistance", consciente de son échec a rejoint le PCN en septembre 1996. Nos camarades italiens du "Mouvement Antagoniste" ont quitté le bateau et le FEL n'est plus représenté en Italie depuis 1994. La section portugaise a, pour avoir un minimum d'existence, - comble de l'ironie ! - dû se lier à une scission de la "Nouvelle-droite", celle de "Synergie", qui n'a pas plus réussi à prendre son envol. En Europe de l'Est, Lituanie et Pologne, le FEL, après avoir été réduit à des adresses commerciales de représentants isolés, a disparu. En Russie, le FEL n'a pas plus réussi à décoller, et, en s'opposant à la stratégie d'union nationale-patriotique derrière nos camarades du PCFR de ZIOUGANOV s'est totalement isolé. En Allemagne, nos courageux camarades de la "Ligue nationale-communiste", s'ils disposent d'un potentiel militant certain, tournent en rond entre les interdictions et la voie sans issue de l'opposition extra-parlementaire, faute d'être lié à une structure européenne représentative.

Et nous ne parlerons pas des sections fantômes soi-disant développées dans d'autres pays.

Toutes les possibilités latentes de 1992/1993, celles qui nous avaient permis d'espérer la constitution rapide d'une organisation comparable à la "JEUNE EUROPE" de Jean THIRIART des Années 60, se sont évanouies entre 1993 et 1996.

En tirant les conclusions, la direction légale et statutaire du FEL, basée en France, a rejoint unanimement le PCN fin 1996 et le "Front Européen de Libération", tout comme les mouvements "NOUVELLE RESISTANCE" de France et de Suisse, ce que l'on cache depuis trois ans aux militants espgnols, sont devenues des structures de l'organisation européenne du PCN.

LE SUCCES DU P.C.N. CONTRASTE AVEC L'ECHEC DU NATIONALISME-REVOLUTIONNAIRE EN EUROPE

Lorsqu'on examine le sort des protagonistes de l'aventure du FEL au début des années 90, seul le PCN présente un bilan positif et connaît le succès.

Fondé en 1984 en Belgique avec l'aide de Jean THIRIART, le PCN a assumé et renouvelé l'héritage théorique et organisationnel de la "JEUNE EUROPE" des années 60. Doctrinalement, le Communautarisme européen du PCN a essaimé dans toute l'Europe, de Saragosse à Moscou. Au bout de ce qu'un journaliste bruxellois a appelé une "longue marche" politique de douze ans, le PCN est aujourd'hui une organisation politique qui compte, avec un appareil développé : de vastes locaux à Bruxelles et Charleroi, des imprimeries, une Ecole de cadres, , une maison d'édition (Les Editions MACHIAVEL), une presse développée diffusée professionnellement en kiosques en France (notamment deux hebdomadaires) et surtout une structure européenne unitaire et intégrée, avec des sections régionales non seulement en Belgique, mais aussi en France, en Suisse et en Hongrie. ET en Italie, les "Circulo Comunautaristi Nationaleuropei" (CCN) font aujourd'hui directement référence au PCN.

Alors que partout en Europe les nationaux-révolutionnaires se satellisent dans l'orbite de l'extrême-droite réactionnaire et se font absorber par elle générations après générations, le PCN, lui, en Belgique, a brisé l'extrême-droite francophone.

Alors que partout en Europe, les cadres nationaux-révolutionnaires finissent lamentablement leur carrière dans les rangs de l'extrême-droite, à la recherche de prébendes, en Belgique, c'est le PCN qui attire à lui non seulement les cadres et les militants nationalistes des formations d'extrême-droite.

LE PCN C'EST LA STRATEGIE DE RUPTURE

AVEC L'EXTREME-DROITE

Ce développement inexorable, outre le travail inlassable de ses cadres et malgré la répression et les coups de l'adversaire régimiste, est aussi et surtout le résultat d'un stratégie de rupture avec l'extrême-droite.

Dès 1984, notre président, Luc MICHEL, dans ses "orientations nationales-révolutionnaires" (un des textes de base de "ALTEERNATIVA EUROPA", mais qui fut hélas bien peu lu et compris), développait la nécessité de la rupture avec l'extrême-droite, qui est un des éléments du Régime et un de nos adversaires. Il y développait aussi la nécessité d'arracher à l'extrême-droite sa frange nationaliste. C'est cette stratégie que nous menons avec succès en Belgique ou en France dans le cadre du "Front Noir-rouge-vert" que nous organisons. Au PCN, se retrouvent aussi bien d'anciens nationalistes que d'anciens communistes ou écologistes.

LE P.C.N. C'EST

LA LUTTE OFFENSIVE CONTRE LE NÉO-NAZISME

La lutte contre le néo-nazisme fait également partie intégrante de notre action.

Les pseudo "dirigeants nationaux-révolutionnaires" se font, une spécialité depuis trois décennies, d'assimiler le Nationalisme- révolutionnaire au Fascisme. C'est là une grave erreur d'analyse historique. C'est surtout oublier que les cadres et les militants nationaux-révolutionnaires, particulièrement les nationaux-bolcheviques en Allemagne et ailleurs, ont été poursuivis, emprisonnés, torturés, massacrés, par la bête hitlérienne.

Comment pourrions nous oublier le sacrifice de nos camarades du mouvement "WIDERSTAND" ou de l'"ORCHESTRE ROUGE" - dont tout le réseau berlinois était constitué de nationaux-bolcheviques?

Comment pourrions nous oublier que le comte de STAUFFENBERG lui-même, qui tenta d'exécuter le maître du IIIe Reich au fond même de sa tanière de Prusse orientale, appartenait aussi au mouvement national-révolutionnaire et était proche des idées d'Ernst JUNGER.

Actuellement, partout en Europe, l'extrême-droite nationale-libérale, que nous appelons l'extrême-droite "bleue brune", a tissé des liens avec les néo-nazis. En Belgique, au sein de la scission du "Front National" connue sous le nom de "FNbis", en Autriche au sein du "Parti libéral autrichien", en Russie avec le "Parti Libéral Démocrate" de JIRINOVSKI, en France même dans les rangs lepénistes ou mégretistes, les militants néo-nazis trouvent appuis, accueil et sympathies pour leurs menées.

En Belgique, nous avons décidé de ne pas nous croiser les bras, nous menons depuis cinq ans une campagne résolue contre les activités néo-nazies. Nous avons arraché l'interdiction de la plupart de leurs réunions.

C'est la seule stratégie que peut choisir un véritable parti national-révolutionnaire conséquent. Par respect pour nous même, pour le combat de libération nationale et sociale de l'Europe que nous menons et pour le sacrifice de nos prédécesseurs idéologiques des Années 20 et 30

LE P.C.N. NE REFUSE PAS LE COMBAT AU SEIN DU MARAIS PARLEMENTAIRE

Nous avons aussi fait le choix, seuls en Europe, de ne pas refuser le combat parlementaire.

Depuis sa fondation en 1984, le PCN a participé à toutes les élections belges, y compris en 1995 et en 1999 au plus haut niveau, celui du Collège européen et celui du Collège sénatorial francophone, réservé aux grands partis fédéraux, avec l'appui de pluieurs dizaines de milliers de signatures de parrainage. En France, nous présentons depuis 1995 les premières candidatures NR indépendantes de l'extrême-droite depuis les Années 60.

C'est ce refus de la participation aux élections qui a fait tant de tort à la mouvance nationale-révolutionnaire en Europe. Il faut combattre l'ennemi sur son terrain ! Refuser de participer aux élections, même dans un simple but de propagande et sans avoir d'élus, revient à refuser de "jouer dans la cour des grands", d'assurer la durée, de trouver les occasions d'attirer à soi des militants adultes et pas seulement des étudiants en crise. C'est aussi l'occasion de fermer la porte à la tentation, qui vient à beaucoups à l'âge adulte, de s'insérer dans une structure électorale alimentaire, de mener la lutte au sein du Système.

Tous les partis révolutionnaires, y compris celui de LENINE, au delà de leur mépris pour le "marais du parlementarisme bourgeois", ont accepté ce combat. Rappelons-nous que le "Parti bolchevique" fut représenté dans toutes les Douma du régime tsariste.

P.C.N. : NOUS SOMMES L'ALTERNATIVE !

Partout en Europe, le PCN qui est le fer de lance de l'Opposition européenne, et aussi la plus ancienne formation de celle-ci (fondée en 1984) montre la voie à suivre et est la seule alternative pour la construction du grand Parti unitaire et intégré, transnational, dégagé de toutes structures petites-nationalistes, qu'appelait de ses voeux Jean THIRIART.

Aujourd'hui, avec THIRIART, avec LENINE, avec GRAMSCI, nous affirmons plus que jamais la nécessité d'un Parti unitaire d'avant-garde pour conduire la Révolution européenne et communautaire de demain et chasser les voleurs du pouvoir.

Les militants du PCN de France, de Belgique, de Suisse et de Hongrie appellent donc l'ensemble des nationaux-révolutionnaires d'Europe et d'Espagne, et particulièrement les courageux militants de "Alternativa Europa", à ne pas céder au découragement, à ne pas s'engager dans une stratégie sans issue de groupuscules atomisés, mais à rejoindre les rangs du PCN afin de bâtir la force d'opposition qui, demain renversera le Système et ses maîtres américains du "Nouvel Ordre Mondial".

Le Comité central européen du PCN.

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