La plus forte participation a été enregistrée dans les communes de Skenderaj et de Mamula, où elle atteignait, respectivement, 54 et 51%.
Des incidents se sont produits entre sympathisants des différents partis à Malishevë/ Mališevo, ainsi que dans la commune majoritairement serbe de Štrpce/Shtërpce.
Puhie Demaku, la porte-parole du nouveau parti Fryma e Re (FER), estime que les opérations de vote se déroulent « globalement bien », mais déplore des irrégularités : nombreux cas de personnes votant à plusieurs reprises, « parfois avec l’aide des responsables des bureaux de vote », manque de matériel d’identification (sprays indélébiles et lampes à ultra-rouges) dans certains bureaux.
Dans le nord du Kosovo, la participation a été nulle, et les opérations de vote se sont arrêtées à 16 heures. A Zvečan, les bureaux mobiles ont même dû se retirer dès le début d’après-midi, à la suite d’incidents. Selon Radio KiM, les citoyens ont bloqué les accès aux bureaux mobiles dans les villages de Banjska, Srbovac et Žerovnica. On compte pour le moment une seule voix à Leposavić et une à Mitrovica-Nord. Des coups de feu ont été tirés à Zubin Potok contre des bâtiments de la KFOR.
A l’inverse, la participation devrait assez significative dans les enclaves serbes du sud. Elle atteignait ainsi 25% à Klokot à 14 heures. Toutefois, de nombreuses irrégularités sont signalées, notamment à Gračanica : pressions sur les électeurs à l’entrée des bureaux de vote. Des témoignages recueillis et parfois filmés par des partis rivaux du Parti libéral indépendant (SLS), qui contrôle la mairie de Gračanica : celui-ci paierait 50 euros chaque voix et des policiers du KPS recueilleraient des bulletins de vote préremplis
32.000 observateurs surveillent les élections, dont 493 étrangers. La police du Kosovo a déployé 6.000 hommes pour prévenir tout risque d’incident.