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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 20:58

 

Le Medef a trouvé une parade à ce type de désagrément (lettre des médecins de prévention).

Elle consiste d’abord à supprimer les médecins du travail par le non remplacement des départs en retraite. Ensuite à transférer leurs fonctions aux employeurs (définir, mettre en œuvre et valoriser, dans le respect de la réglementation, la prévention médicale des risques professionnels). X. Darcos exprimait cette intention en écrivant que «la santé au travail est l’affaire des managers» C’est ce que la loi sur la réforme des retraites permettrait si elle était appliquée.

Le gouvernement a introduit à l’Assemblée dans son projet de loi de contre-réforme des retraites des dispositions qui vont permettre au patronat, par le truchement de décrets qui sont déjà prêts, de construire une machine de guerre contre la santé des salariés. L’impatience des employeurs est telle qu’ils devancent la loi et tentent de l’appliquer avant même qu’elle soit promulguée car c’est une réglementation écrite par et pour le Medef. Ainsi dans la plus part des services les embauches de médecins du travail sont impossibles (faute de candidat). Ce sont des infirmières dépourvues de toute protection contre les pressions patronales qui font les « visites médicales ». On demande aux médecins restants de signer des avis concernant des salariés qu’ils n’ont pas vus. La suppression de la visite systématique et des avis médicaux pour « éviter l’altération de la santé du fait du travail » est de fait. Mais s’ils prévoient que les salariés puissent encore consulter facultativement un médecin impuissant car dépouillé de ses responsabilités, les employeurs se gardent le droit d’imposer des visites de sélection à l’embauche, de contrôle de l’absentéisme ou de licenciement pour inaptitude.

Le coup de force du patronat pour détruire la médecine du travail ne vise pas seulement à supprimer un gêneur : le médecin spécialiste qui présent dans l’entreprise, là ou naissent et se développent les risques professionnels, peut les identifier et les dénoncer. Son objectif principal est de récupérer à son profit les services de santé au travail, leurs moyens, leurs professionnels et leurs structures pour les mettre au service exclusif de leur gestion de la main d’œuvre.

Il faut empêcher ce coup de force.

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 20:57
  • Faites circuler ce message , que la France entière le sache.

     

    Pour une fois qu'un haut dirigeant nous dit la vérité

     

    Evelyne DUBIN est passée sur France Bleue mais pas sur une chaine de tele nationale, pourquoi ?

     

    Objet : SECURITE SOCIALE

     

    On le croit ou pas !!!!!!!! La sécu n'est pas en déficit mais en excédent.... 50 secondes pour comprendre pourquoi. Depuis le temps qu'on bouche le trou de la sécu .....Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant (voir la fin du texte). L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle. Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...

     

    a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro.

     

    b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ...

     

    c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste ...

     

    d - Pour tout traitement de plus de 91 euros, nous en sommes de 18 euros de notre poche.

     

    e - Taxe de 0,50c sur les boites..

     

    f - etc.......Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

     

    Or, savez-vous que :

     

    1) Une partie des taxes sur le tabac destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards.

     

    2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards.

     

    3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard.

     

    4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard.

     

    5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.

     

    6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.

     

    7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.

     

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.

     

    Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu'elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent !!!!

     

    Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits ! N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins !!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!

     

    Cordialement. Evelyne DUBIN Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National du Développement

     

    Local Avenue Michel Serres BP 32 47901 AGEN Cedex 9 tél : 05.53.48.06. 74 fax : 05.53.48.06. 71 mob: 06.72.19.53. 50 mail: e.dubin@indl. fr

     

    VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES : TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR !!!

     

    A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, d'un ministre censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...) dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!! > > > >

     

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 20:56

Dans un article publié dans Le Monde du 3 novembre, Olivier Schmitt considère le “mauvais usage de l’Histoire pour la contre-insurrection”. Mais il semble que sa critique manque en partie son but. D’autant que parallèlement vient d’être publié un ouvrage collectif dirigé par Georges-Henri Bricet des Vallons (auquel contribuent deux membres d’AGS) qui aborde le problème de manière plus pertinente.


Retour sur la contre-insurrection et ses critiques plus ou moins bien inspirés

En réalité, le “point de vue” d’Olivier Schmitt tente de démontrer que l’approche académique dont se réclament les partisans et praticiens de la contre-insurrection est biaisée par leur méthodologie. Celle-ci, piochant dans les exemples historiques les plus divers, consisterait à tenter de dégager des principes universels, sans tenir compte de considérations pratiques, éthiques ou bien simplement de la contingence des situations. De ce fait, on aurait affaire à une doctrine inepte, inutile et dangereuse. Ergo, la contre-insurrection est une stratégie marquée au coin de l’ethnocentrisme et vouée à l’échec.

Or, il me semble que l’on peut prudemment avancer quelques remarques qui montrent pourquoi l’article d’Olivier Schmitt manque sa cible.

1) L’auteur n’aborde pas le fond du problème évoqué dans son titre (si tant est qu’il en soit l’auteur). Le problème posé par le recours à l’Histoire dans l’orthodoxie doctrinale américaine est double

-pour ce qui concerne le choix des exemples, il serait pertinent de se demander à quoi riment la focalisation sur le modèle Galuléen et l’invocation du succès britannique en Malaisie. On peut avancer l’hypothèse qu’ils servent en partie à éviter la réminiscence du Vietnam, l’un comme l’autre lui étant lié d’une quelconque manière.

-ce qui nous mène à la deuxième critique historiographique: le recours au passé est surtout dommageable en ce qu’il crée l’illusion d’un aplatissement du présent, mais surtout parce que son ressassement aboutit à mythifier lesdites expériences. On sait ainsi combien le succès de Templer en Malaisie est redevable à la politique de déplacement de population de son prédécesseur Briggs. Ce qui relativise grandement la narration sur la stratégie “des esprits et des coeurs”, surtout quand elle est présentée comme une forme “humanitaire” d’action politico-militaire. Le colonel Gian Gentile a récemment contribué à exporter le débat sur ces rives-ci de l’Atlantique dans un article paru dans Sécurité Globale.

Quoi qu’il en soit, rien n’autorise à condamner la recherche historique per se. Au contraire, ce serait oublier combien celle-ci est nécessaire à la formation intellectuelle et morale. A force de vouloir autonomiser l’individu en le coupant de ses racines communautaires, la philosophie libérale de tendance “constructiviste” risque de créer l’amnésie, à rebours d’ailleurs de tous les discours mémoriels actuels.

Certes, cela ne remet pas en cause le propos de l’auteur sur l’aspect naïf de la prospection de l’Histoire en quête de quelques pépites, mais il me semble que le véritable problème induit par la démarche américaine est autre : la fabrication de mythes qui occultent la réflexion stratégique.

2) car il est clair que l’auteur confond ici la doctrine et la stratégie d’une part avec les tactiques et pratiques de la contre-insurrection d’autre part. Son choix de placer John Nagl et David Kilcullen sur le même plan (on n’ose pas dire : dans le même sac) est révélateur. Car les deux hommes n’occupent en rien la même position au sein du champ des débats sur la stratégie menée en Irak et en Afghanistan. Ni par leur capacité à mobiliser les ressources (Kilcullen ayant une puissance incomparable dans le domaine médiatico-politique aux EU), ni par leur opinion (Nagl prêchant pour “adopter” la COIN là où Kilcullen cherche à approcher le problème de manière mesurée et nuancée), les deux hommes ne peuvent être rapprochés ni confondus.

De fait, si on peut admettre que les questions soulevées par Olivier Schmitt sont valables en tant qu’obstacles cognitifs à l’élaboration d’une stratégie viable en Irak et en Afghanistan (quand elles n’exonèrent pas de toute réflexion politique), elles perdent toute pertinence dès que l’on approche le terrain. Evidemment, la standardisation des pratiques et la politique forcenée tendant de la part du chef (Petraeus en Irak, McChrystal puis de nouveau Petraeus en Afghanistan) à “vendre” leur intention de commandement ont conduit les unités américaines ou de la coalition à pratiquer des stratégies et tactiques analogues. Mais les rapports du terrain montrent bien que la cacophonie règne plutôt dans ce domaine, certains officiers se prêtant même volontairement à une posture de refus de la stratégie et des règles d’engagement de la contre-insurrection. Le fait de redire cycliquement les mêmes recommandations montre à quel point les prescriptions doctrinales peinent à être intériorisées. On assiste plutôt à une pluralité d’approches pragmatiques, la loi du commandant d’unité ou du chef de bataillon/GTIA étant la règle pour savoir quelle stratégie adopter et quelles références doctrinales/historiques suivre. Il suffit de se voir combien chaque commandant de GTIA français en Kapissa a cherché à imprimer sa marque (l’approche “agressive” de Nicolas Le Nen illustrée dans la bataille d’Alassay et l’opération “dîner en ville”, l’approche “indirecte” de Francis Chanson fondée sur la construction des routes comme élément central d’une manoeuvre politique globale, la “stratégie du Mikado” de Benoit Durieux consistant à séparer les insurgés les uns des autres). Bref, il faut parler de structures d’adaptation (ou d’apprentissage) plutôt décentralisées pour saisir la manière dont s’est élaboré le schéma tactique occidental actuel en stabilisation/contre-insurrection.

Cela montre bien qu’on ne peut réellement parler de LA contre-insurrection. Ce serait tomber dans le travers de ceux que l’on critique dans leur quête désespérée de recettes miracles à travers l’Histoire, c’est à dire l’essentialisation (posture philosophique qui consiste à réduire le réel au concept que l’on a de lui). S’il existe bien une orthodoxie doctrinale américaine de la contre-insurrection (en dépit, ou plutôt grâce, au foisonnement des théories sur le sujet), il n’est pas sûr que l’on puisse dire de même des pratiques. En dépit de ses efforts pour collecter les “bonnes pratiques”, David Kilcullen n’a pas encore réussi à les répandre partout, d’où la multiplication de ses apparitions publiques et l’approfondissement de sa présence médiatique éditoriale ou virtuelle.

Enfin, réduire les choix stratégiques en Irak ou en Afghanistan à l’application linéaire de la doctrine “classique”, quand bien même elle serait révisée pour s’adapter au contexte propre des sociétés arabo-musulmanes, ne peut rendre compte de l’histoire militaire récente. En Irak, le “sursaut” peut certes se comprendre comme l’application doctrinale du principe de présence, mais il s’inscrit dans un plan de campagne spécifique découlant d’une lecture ethniciste de la violence. En Afghanistan, la focalisation sur le sud répond en partie à la volonté de reproduire le “surge” dans un contexte de débats houleux sur la stratégie à adopter dans le pays (débats qui doivent être lus à l’aune de rivalités bureaucratiques et politiques complexes). Mais il s’agit également de poursuivre l’effort mené par les Britanniques dans le Helmand.

3) De manière étonnante, l’approche culturelle semble insuffisamment critiquée par Olivier Schmitt. Or, le lien entre l’Histoire (et les sciences humaines et sociales dans leur ensemble) et la contre-insurrection se comprend essentiellement à travers l’impératif de “connaissance culturelle”. Celle-ci ne vise pas seulement à comprendre l’environnement culturel afin d’éviter les bavures, mais également à manipuler les identités (ethniques pour une bonne part). Si l’on veut porter une critique, c’est bien plutôt sur ce point qu’il faudrait insister, comme l’on fait les ethnologues américains David Price et Robert Gonzalez. A condition toutefois de ne pas tomber dans le travers que l’on reproche aux militaires américains, c’est à dire à ne voir la relation entre ethnologie, histoire, géographie et contre-insurrection que comme une redite des expériences coloniales. Si l’on veut reprocher à la doctrine de la contre-insurrection de faire du “sur place” (l’auteur évite tout de même les poncifs sur “l’Ecole Française de la contre-insurrection”), alors il me semble que le moindre est de ne pas soi-même répéter les arguments du passé. Mais bien au contraire de chercher à saisir les invariants et les contingences de chaque conflit et de chaque situation.

4) Répétons-le : Olivier Schmitt a raison de pointer du doigt les obstacles cognitifs qui se dressent devant l’acteur stratégique américain. Notamment, sa critique tombe juste lorsqu’elle montre combien la doctrine de contre-insurrection tend à nier à l’adversaire une quelconque autonomie. Mais c’est également oublier combien la réflexion stratégique occidentale, et notamment du fait de ses liens avec le monde académique, cherche à sortir de cette ornière. On ne peut décemment pas accuser les organes militaro-académiques américains de négliger l’étude des organisations irrégulières combattantes. La revue Sentinel du Combat Terrorism Center de West Point a ainsi publié les analyses de la chercheuse française Myriam Benraad sur Al Qaïda en Irak tandis que les études sur l’insurrection et le terrorisme fourmillent. Quand à l’approche sur le terrain souvent qualifiée “d’orientaliste”, elle mériterait une étude plus fouillée, notamment sur les échanges interpersonnels même inégaux. Enfin, il ne faut pas faire l’impasse sur la méthode de raisonnement tactique américaine. Car celle-ci prend en compte justement la complexité du “terrain humain” (expression malheureuse s’il en est). En d’autres termes, l’approche américaine/occidentale ne peut être simplement étudiée comme si elle était univoque. Bien plus : se concentrer sur la déconstruction du discours stratégique de la COIN (et de la doctrine) condamne à ne voir qu’une partie de l’objet d’étude. Ce qui est vrai à un niveau de réalité ne l’est pas forcément dans un autre (note : l’analyse multiscalaire manque décidément aux politistes qui seraient bien inspirés d’aller voir ce qui se pratique en géographie et en géopolitique).

Il est de bon ton aujourd’hui de critiquer la contre-insurrection. Et certes, les raisons de le faire ne manquent pas. L’auteur de ces lignes y a consacré quelques octets autrefois, surtout pour pointer le potentiel entropique et perturbateur de stratégies et de doctrines menées en décalage culturel et politique avec les sociétés locales, et ce malgré l’accent mis sur la protection des populations. Comme le montre Erin Simpson dans sa récente thèse, l’intervention d’un pays tiers dans une guerre civile ou un conflit contre-insurrectionnel est rarement couronné de succès. Le problème de l’efficacité et celui de la légitimité ne peuvent être séparés.

Il n’en reste pas moins que ces critiques (y compris les miennes) ne doivent pas systématiser la contre-insurrection. Ni simplifier de manière excessive le contexte et les choix stratégiques, quel que soit le niveau étudié. A ce prix, il sera possible par exemple de ne pas prendre pour argent comptant la distinction trop vigoureuse entre une guerre régulière “industrielle et totale” fondée sur la technologie et une guerre irrégulière “low-cost” qui serait l’origine et l’avenir de la stratégie. Mais aussi de mieux articuler les objectifs politiques et les stratégies militaires.

 

Stéphane

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 20:55

J’ai 36 ans et je co-dirige, avec Roger Martelli, le mensuel Regards. Militante depuis plus de dix ans pour l’unité et le mélange des cultures politiques de la gauche radicale, je suis aujourd’hui membre de la Fédération pour alternative sociale et écologique. Tous les mardis (7h25 !), je tiens une chronique dans l’émission “Les Matins” de France Culture et participe plusieurs fois par semaine à l’émission “Politique Matin” animée par Pierre Sled sur LCP.

Fille d’un père chanteur et d’une mère comédienne, j’ai grandi à Paris, essentiellement dans le quartier des Batignolles dans le 17e. J’ai soutenu, à l’université Paris VIII-Vincennes-Saint-Denis, une maîtrise d’histoire consacrée à l’Algérie coloniale et un DEA sur le MLF. Etudiante, j’étais adhérente à l’UNEF et à l’UEC.

En 1997, j’ai co-fondé avec Thomas Lancelot-Viannais (et bien d’autres !) une association mixte en faveur de l’égalité entre les sexes, Mix-Cité. Dans le même temps, je me suis investie activement dans la Fondation Copernic, espace de construction d’alternatives au libéralisme.

Entre 2001 et 2007, j’ai été élue apparentée communiste du 17e arrondissement, face à Françoise de Panafieu, et adjointe au Maire de Paris Bertrand Delanoë, chargée de la jeunesse.

En 2005,  je me suis engagée pleinement dans la campagne référendaire sur le projet de Constitution européenne pour y défendre le “non” de gauche. La dynamique unitaire et la victoire ont débouché sur la constitution de collectifs antilibéraux auquel j’ai participé. Le 10 septembre 2006, je me suis déclarée candidate à la candidature de ces collectifs pour porter les couleurs de la gauche antilibérale à l’élection présidentielle. Le rassemblement de toutes les composantes a échoué, cette candidature unitaire n’a pas vu le jour.
En 2007, j’ai déménagé à Montreuil. Et je suis devenue maman d’un petit garçon !

Enfin, j’ai écrit Alter Egaux (Robert Laffont, 2001),  Les droits des femmes (Essentiels Milan, 2003) et Les machos expliqués à mon frère (Le Seuil, 2008). J’ai également introduit l’ouvrage collectif Banlieue, lendemains de révolte (La Dispute-Regards, 2006) et co-rédigé Salauds de jeunes (Robert Laffont, 2006) avec MiKaël Garnier-Lavalley. En 2009, j’ai publié Transformer à gauche (Le Seuil) et dirigé avec l’équipe de Regards un ouvrage collectif intitulé Postcapitalisme. Imaginer l’après (Au Diable Vauvert).

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 17:16
"La VRT dit adieu à la Belgique"

Pour les responsables politiques qui cherchent à renouer les fils de la négociation gouvernementale, cette émission s'annonce d'ores et déjà sensible


BRUSSELLa VRT proposera le 21 novembre prochain une émission de grande ampleur sur le scénario d'un éclatement de la Belgique, éclairée par 12 professeurs et une palette de responsables politiques, rapportent vendredi De Standaard et Het Nieuwsblad.

Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'émission dominicale "Panorama" sous la responsabilité du rédacteur en chef Kris Hoflack. Il a été préparé en toute discrétion.

Pour les responsables politiques qui cherchent à renouer les fils de la négociation gouvernementale, cette émission s'annonce d'ores et déjà sensible, commente la presse flamande.

La VRT craint comme la peste que le programme soit présenté par le landerneau politique comme un nouveau "Bye bye Belgium", cette fiction à l'allure de journal télévisé proposée en 2006 par la RTBF mettant en scène une déclaration unilatérale d'indépendance de la Flandre.

"Bye bye Belgium", qui avait suscité un grand émoi chez les téléspectateurs et choqué le nord du pays, "ne reflétait tout simplement pas la réalité et était trompeuse", commente le journaliste de la VRT Ivan De Vadder.

"Nous, nous tenterons d'examiner comment une scission se déroulerait dans la réalité, jusque dans les détails pratiques".

Les responsables politique n'interviendront pas dans le reportage, mais celui-ci sera suivie d'un débat avec eux.

© La Dernière Heure 2010

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 19:09

 

 

Industrie stratégique : Le propriétaire c'est l'Etat.

Industrie non stratégique : appropriation graduelle des moyens de productions par notre théorie du Capital-Champignon

Théorie du Capital-champignon =
Versement des profits selon
1/3 pour le propriétaire (ou les actionnaires actuels),
1/3 pour l'investissement
et 1/3 pour les employés.
Ce tiers pour les employés étant versé en partie en prime (intéressement/participation qui existent déjà dans la législation française mais que nous renforceront) mais surtout en acte de propriété, part social (différent d'une action qui peut elle être revendue, ici impossible). Petit à petit donc la part social de l'entreprise, la propriété effective de l'entreprise passe sous le contrôle de ses employés. Ce temps permet d'éduquer les employés au monde de l'entreprise et de la gestion.
Pourquoi ne pas verser ce 1/3 en argent? Parce qu'il faut éviter l'inflation qui réduirait alors à néant l'augmentation momentanée du pouvoir d'achat - nous ne sommes pas des démagogues.
Et un employé qui changerait d'entreprise pour une autre ne perdrait pas sa part social qui serait transférer en proportion vers sa nouvelle entreprise grâce à un mécanisme de compensation inter-entreprise.

 

 

L'Etat favoriserait la mise en place de coopérative avec un refonte actuelle du droit coopératif qui est bien loin de l'idée d'origine.

 

Cela ne dépend pas du nombre d'employé mais du degré de prise de contrôle et de possibilité, de préparation de prise de responsabilité dans la gestion d'une entreprise.
Car il est hors de question d'irresponsabiliser les employés. Ils doivent être responsable de la marche de ce qui deviendra petit à petit leur entreprise. S'ils font des erreurs, ils doivent les payer et non pas dire "oh le méchant patron" ... car les patrons au final ce seront eux et seulement eux !
Le Communautarisme européen, le PCN veut des hommes libres et non des exploités ou des assistés!

 

C'est l'application en quelque sorte de la démocratie en entreprise. Pas de démagogie, de la mise en responsabilité.

 

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:49
Sarkozy supervise l'espionnage des journalistes, selon le «Canard»

Nicolas Sarkozy à New York le 20 septembre

Nicolas Sarkozy à New York le 20 septembre (© AFP Emmanuel Dunand)

 

Dans son édition à paraître mercredi, le Canard enchaîné accuse Nicolas Sarkozy de superviser "personnellement" l'espionnage de certains journalistes chargés de la couverture d'affaires sensibles, une allégation qualifiée de "totalement farfelue" par l'Elysée.

Dans un article signé de son rédacteur en chef Claude Angeli, le Canard assure que "dès qu'un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens", le chef de l'Etat "demande" au patron de la DCRI (contre-espionnage) Bernard Squarcini de "le mettre sous surveillance".

Selon l'hebdomadaire, qui cite des sources anonymes au sein de la DCRI, "un groupe" a même été monté à cette fin, composé de "plusieurs anciens policiers des RG", qui "se procurent les factures détaillées du poste fixe et du portable du journaliste à espionner".

Interrogé par l'AFP, l'Elysée a parlé d'accusation "totalement farfelue".

L'article du Canard fait notamment écho aux attaques du Monde à l'encontre de l'exécutif, qu'il accuse d'avoir fait espionner un journaliste pour identifier l'un de ses informateurs dans l'affaire Woerth-Bettencourt.

Plus récemment, le site d'investigation Médiapart a aussi été la cible d'un cambriolage avec le vol des fameux enregistrements Bettencourt, deux semaines avant celui des ordinateurs de journalistes du Point et du Monde qui travaillent également sur l'affaire.

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:48
A Namur, Emily Hoyos "customise" des montres

 

Coût de l'opération : 12 000 euros

Voilà qui fait grand bruit dans la capitale wallonne : la présidente du Parlement, l’Ecolo Emily Hoyos, a décidé d’offrir 200 montres "Ice Watch" aux membres du Parlement pour fêter les trente ans de l’institution. Dont coût : 12 000 euros La présidente assume : "Je comprends que cette décision, prise avec le Bureau du Parlement, puisse choquer en ces temps de crise, mais je vous assure que nous serrons tous les boulons et que nous faisons bien d’autres économies. Nous voulions marquer le coup à l’occasion des trente ans et l’idée était de faire un autre cadeau que les traditionnelles assiettes en étain qui sont en général offertes à ces occasions. Une personne a indiqué que la marque Ice Watch avait fait une montre "customisée" aux couleurs de la Belgique pour l’exposition universelle de Shangai. Cela nous a paru une chouette idée de faire la même chose aux couleurs de la Wallonie. Ce cadeau nous revient à peu près à 60 euros la montre." Bon, plus question d’être en retard à la moindre session

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:46
Bush aurait autorisé des agents de la CIA à pratiquer la simulation de noyade

George W. Bush à Washington, en janvier 2009

George W. Bush à Washington, en janvier 2009 (Jim Young / Reuters)

 

L’ancien président américain, George W. Bush, avoue dans ses mémoires avoir personnellement donné son aval aux agents de la CIA pour soumettre le cerveau des attentats du 11-Septembre, Khaled Cheikh Mohammed, à la simulation de noyade. C’est ce que révèle jeudi le Washington Post.

«Oh que oui», répond Bush, interrogé par des agents de la CIA pour savoir s’ils peuvent utiliser cette technique d’interrogatoire sur le Pakistanais, affirme le journal, qui cite une personne non identifiée ayant lu l’ouvrage.

Intitulé «Decision Points» - «Instants décisifs» selon la traduction française -, le livre doit paraître la semaine prochaine. George W. Bush y raconte qu’il croyait que le cerveau des attentats du 11 septembre 2001 possédait des informations vitales sur des complots terroristes en préparation aux Etats-Unis et qu’il reprendrait la même décision concernant l’utilisation de la simulation de noyade sur des détenus si cela pouvait sauver des vies américaines, ajoute le journal.

Peu après son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009, son successeur, Barack Obama, et le nouveau ministre de la Justice, Eric Holder, avaient qualifié cette méthode, mise en place par l’administration Bush lors de sa «guerre contre le terrorisme», d’acte de torture.

La simulation de noyade consiste à déverser de l’eau sur les voies respiratoires d’un individu immobilisé la tête en bas sous une serviette imbibée, afin de provoquer une sensation de suffocation.

Des experts en droits de l’homme ont indiqué au journal que les aveux de Bush pouvaient, en théorie, le conduire devant la justice, même si cela était plutôt peu probable. En 2009, Obama avait expliqué que les agents de l’agence de renseignement américaine qui avaient conduit des interrogatoires de détenus en utilisant la simulation de noyade ne pourraient pas être poursuivis en justice car ils avaient obéi aux ordres de leurs supérieurs.

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 18:45
Le gouvernement a utilisé des recettes "illégales" pour le budget 2009

(29/10/2010)

 

Le gouvernement a utilisé 115 millions d'euros saisis par la justice pour le budget 2009

Eco Blog: le blog économique de DH.be


BRUXELLES Il s'agit d'argent d'origine criminelle qui n'avait pas encore été confisqué, à l'époque, par un tribunal, rapportent vendredi L'Echo et De Tijd. Les résultats de l'enquête, commencée le 28 janvier dernier, ont été transmis par courrier aux trois ministres concernés Didier Reynder (finances), Guy Vanhengel (budget) et Stefaan De Clerck (justice).

"La Cour des comptes considère que ce montant ne pouvait pas être légalement retenu comme revenu par l'État", lit-on dans la lettre. "Ces sommes ne reviennent pas à l'État belge. L'Organe central pour la saisie et la confiscation (OCSC) doit les gérer jusqu'à une décision définitive sur leur affectation".

 

© La Dernière Heure 2010

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