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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:27

La bataille du destin à laquelle doit faire face la nation arabe réclame toutes les capacités et toutes les potentialités de la nation. C'est là une vérité devenue un axiome. Et, au stade actuel, il est dans la nature des choses de voir se développer et s'unir les capacités de la nation arabe pour les concentrer sur le travail d'unification des masses dans les régions qui entourent Israël, c'est-à-dire en Egypte, en Iraq et en Syrie.

"L'appel de la responsabilité historique - Mars 1971".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:26

Nous représentons la liberté, le socialisme et l'unité. Là est l'intérêt de la nation arabe, et par nation arabe je veux désigner le plus grand nombre et non pas cette minorité qui, par sa défiguration et ses déviations, a trahi son identité, minorité esclave de son égoïsme et de ses intérêts de classe et qui ne fait plus partie de la nation.

"Le Ba'th incarne la volonté de survivre - Avril 1950".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:25

A mes yeux, il s'agit d'un combat entre l'unité et le séparatisme, quoique, pendant une courte période, le combat ait été transformé en un combat entre le nationalisme et le communisme. Si nous avions donné son plein sens à l'unité, qui est pourtant d'une grande clarté, le combat ne se serait pas si aisément et si rapidement tourné vers de nouvelles complications, il ne serait pas devenu un combat entre nationalisme et communisme.

"Le combat pour l'unité de l'Iraq - Avril 1959".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:24

Pour la cause nationale, le danger des erreurs qui ont amené l'échec de l'expérience de l'unité, disparaîtra dès que le peuple sera conscient de ces erreurs, saura comment les corriger et les éviter dans l'avenir. Quant au danger que présente la situation séparatiste, il ne suffit pas d'en connaître l'existence pour le faire disparaître: c'est une réalité qui a été mise à nu, mais il faudra que le peuple rassemble toutes ses énergies combattantes pour s'opposer aux privilèges réactionnaires et impérialistes qui constituent l'essence de cette nouvelle situation.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Face aux responsabilités historiques résultant de cette première expérience d'unité, après des siècles de démembrement des pays arabes, il était impératif, pour que cette expérience fût une chose saine, encourageante et susceptible de porter ses fruits, pour la diriger et assumer jusqu'au bout cette immense responsabilité, que le choix fût porté, en raison de leur expérience, sur une élite de combattants venus du Maghreb et du Mashreq et que l'interaction fut poursuivie de manière approfondie et continue entre leur expérience propre et l'expérience révolutionnaire spécifique à chaque région. Il était également impératif que, dès le début, cette expérience fût consciente du danger séparatiste et des séquelles de la désunion, des problèmes posés par une société arriérée et des obstacles que les intérêts réactionnaires régionaux et impérialistes élève-raient sur sa route.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Il faut distinguer deux aspects de la réalité qui se sont manifestés simultanément. Le premier, c'est que les erreurs commises dans l'application de l'unité, auxquelles s'ajoutait le faible niveau de conscience de la plupart des mouvements populaires dans la patrie arabe, rendaient pratiquement inévitable l'échec de cette première expérience. Le second aspect, c'est que la sécession n'a pas eu pour seule origine l'échec de l'expérience d'unité, mais, avant toute chose, que les intérêts réactionnaires, s'appuyant sur l'impérialisme dans cette région et dans l'ensemble de la patrie arabe, surent exploiter la mauvaise application de l'unité afin d'établir de nouvelles conditions en Syrie et dans la région, de sorte que la cause nationale perdit du terrain et que la situation des classes non privilégiées se trouve reportée de nombreuses années en arrière. Du même coup, ces conditions eurent pour effet de restaurer la puissance de l'impérialisme, à un moment où il était en voie de liquidation, de renforcer "Israël" et de lui assurer une large marge de sécurité pour l'avenir, d'asseoir plus solidement le pouvoir des rois, des princes, des grandes sociétés, de tous les exploiteurs et esclavagistes et de transformer l'unité arabe en une chimère, un fantasme tout juste bon à servir les intérêts impérialistes.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Pour que le combat arabe unifié se trouve à l'abri des doutes et des faux pas, il faut impérativement s'assurer que le travail en vue de l'unité soit fondé sur une vision claire d'un système d'unité en mesure à la fois de conserver sa signification nationaliste et d'éviter une hégémonie régionale. Le système que le parti a adopté depuis les délibérations sur l'unité, et qui lui semble capable de répondre à son intention est celui d'un seul Etat fédéral.

Ce système tient compte à fois de ce que le peuple arabe est un, et de la réalité de l'existence de différentes régions arabes.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Les erreurs commises par le gouvernement de la République Arabe Unie, aussi graves soient-elles, ne justifieraient pas la sécession. L'échec de l'expérience d'unité est le seul résultat d'erreurs accumulées, mais la sécession serait la conséquence de plans, de machinations et de conspirations.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Pour préserver l'unité des manoeuvres des politiciens et de leurs marchandages, pour la mettre à l'abri des coups de ceux qui s'en détournent pour servir des intérêts de classe ou des points de vue régionaux, le parti lui a infusé sa force vitale et a rassemblé autour d'elle les forces populaires qui lui sont fidèles et qui sont capables de la transposer dans la réalité.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

L'unité qui fut instaurée en 1958 entre la Syrie et l'Egypte n'était pas spontanée, elle ne provenait pas d'un coup de tête, elle avait été l'objet d'une réflexion préalable. On ne pouvait l'assimiler à un accident dû aux circonstances. Cette unité avait un passé, elle avait été précédée d'une planification, de réflexions, d'efforts et de combats. Le parti socialiste Ba'th en avait tracé l'ébauche deux ans avant qu'elle ne s'inscrive dans les faits et avait placé ses représentants au sein du gouvernement de coalition de Syrie, dès Juin 1956, à la condition que ce gouvernement adopterait le projet d'unité entre la Syrie et l'Egypte et travaillerait à sa réalisation. Dès cette époque, le parti Ba'th pensait et affirmait que, derrière son intention de réaliser ce premier pas vers l'unité de la patrie arabe, il fallait voir la volonté de rendre à tous les Arabes leur confiance dans l'idée et dans l'accomplissement de l'unité. En outre, il s'agissait de transformer ce premier état unitaire en une base et un support sur lesquels pourraient s'appuyer les combats arabes là où ils se déroulent et, plus particulièrement, la bataille d'Algérie et de Palestine. Le parti considérait que la situation de la Syrie et de l'Egypte constituait la meilleure base possible pour engager le processus d'unification.

Lorsque le secrétaire général du parti alla discuter avec le président Abd l Nasser de la grave question de l'unité, ce dernier annonça la nationalisation du Canal de Suez, ce qui déclencha la bataille que l'on sait. Dès cet instant, le parti, dans toutes ses branches arabes, se consacra à la défense de l'Egypte dans son nouveau combat contre l'impérialisme. En effet, cette prise de position n'était pas seulement dictée par la nécessité de l'unité dans le combat, elle préparait encore la voie de l'unité, car l'Egypte pouvait ainsi prendre conscience de la vérité et de la réalité de l'unité. Dans toutes les régions du Mashreq, le parti, en livrant la bataille du canal, offrit un préalable et un modèle pour l'unité. Par son mode d'action, le parti ne faisait que suivre l'idéologie arabe révolutionnaire. Il s'inspirait de sa doctrine, qui veut que l'unité soit révolutionnaire et ne surgisse pas spontanément, qu'elle implique au contraire un combat quotidien.

"Le désastre de la sécession - Février 1962".

 

Si la réalisation de l'unité arabe suscita l'enthousiasme et l'optimisme chez les Arabes conscients, elle ne provoqua pas une juste évaluation de l'importance de l'événement et de la nécessité d'être vigilants pour protéger cette unité des erreurs et des faux pas. La plupart des mouvements progressistes et révolutionnaires l'inscrivirent à leur crédit, l'exploitèrent et tirèrent d'elle la force qu'ils employèrent au bénéfice de leurs affaires régionales, sans jamais accepter d'endosser leur part de responsabilité qui impliquait qu'ils gardent l'oeil sur elle afin de s'assurer qu'elle ne quitte pas le bon chemin. Bien au contraire, leur adhésion fut aveuglée par d'étroites perspectives régionales et des intérêts transitoires. Ainsi encouragèrent-ils le déviationnisme, la facilité, et participèrent-ils à l'échec qui les concerna tous et, ce qui est plus grave, concerna la totalité du peuple arabe.

"Le désastre de la sécession - Février 1964".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:23

On peut dire de la classe paysanne de notre pays, camarades, qu'elle a supporté le fardeau de siècles d'arriération et que, cependant, par sa manière de vivre, son comportement, son éthique, sa façon d'envisager les choses, ses liens patriotiques et humains, elle nous transmet l'essence de notre civilisation. Le sous-développement n'empêche nullement un profond enracinement dans la civilisation. Notre peuple a de profondes racines et notre classe paysanne arabe tout particulièrement. C'est le devoir du parti et de ses militants, lorsqu'ils travaillent et coopèrent avec le monde rural, de rechercher et découvrir au fil des jours ces traits culturels arabes qu'expriment les paysans et qui se révèlent dans leur comportement sans qu'ils aient eu besoin de les apprendre à l'école.

"Ce pays, résolument, doit porter la responsabilité du destin arabe. Discours du  fondateur du Parti dans sa réunion avec les membres du Bureau Central des Travailleurs et ceux du Bureau des Paysans - 21 Juin 1974".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:22

Un gouffre s'est creusé entre cette nation et son passé. De même, il existe de nos jours un gouffre entre elle et les autres nations du monde. Cette nation poursuit un objectif qui, de prime abord paraît de double caractère. Elle veut s'élever et égaler son passé glorieux, et, en même temps, se développer et atteindre le niveau actuel des autres nations. Ainsi sa mémoire du passé et sa conscience du présent des autres nations constituent-elles une double incitation à se relever.

En d'autres termes, nous croyons que sa conscience de l'actualité et son souvenir du passé doivent lui fournir l'élan nécessaire et lui tracer la route.

«Le devoir de l'action nationaliste - 1943».

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:21

La doctrine et les doctrinaires ne peuvent maîtriser la corruption qui prévaut dans la situation actuelle, face aux pouvoirs politiques et sociaux mensongers qui se manifestent chez nous, à moins que la doctrine ne s'incarne dans des actes tangibles. La doctrine ne peut conquérir son unique justification, c'est-à-dire la liberté, qu'à la condition qu'elle parvienne à égaler les pouvoirs corrompus que nous subissons, à les dépasser et à s'imposer à eux. Elle ne peut s'imposer aux pouvoirs corrompus par des mots, en répétant des slogans, par des dénonciations, des protestations etc.. Nous ne pouvons confronter les pouvoirs corrompus et les vaincre que par l'action positive, s'exprimant dans les faits et non par la répétition de slogans et de paroles fumeuses.

«Le devoir des membres. Le sérieux des responsabilités du parti - Avril 1955».

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:20

Depuis plus d'un an, la politique des dirigeants syriens exprime une contradiction. Elle révèle la contradiction des conditions sociales et nationalistes dans ce pays. En fait -et les réactionnaires l'ont reconnu et proclamé à maintes reprises- depuis un an, les gouvernements sont devenus réactionnaires, tant sur le plan des personnes que sur celui des partis et des intérêts en jeu. Mais ces gouvernements poursuivent la politique progressiste dans le domaine de la politique arabe et étrangère.

La prise de conscience de ce fait devrait suffire pour mettre en garde les progressistes, éveiller leur méfiance et les inciter à tout faire pour délivrer le pays de cette contradiction. Pour cela, il faut se garder de séparer la lutte pour la libération et pour l'unification, de celle pour la libération économique et politique du peuple de l'exploitation réactionnaire et de l'oppression intérieure. Si les succès relatifs que nous avons obtenus dans le domaine de la politique arabe et étrangère a pu provoquer un certain regain d'enthousiasme de la part du peuple et provoquer le recul de la classe réactionnaire, c'est l'intensification du combat pour frapper cette classe dans ses intérêts matériels qui créera la base réaliste de notre nouvelle politique arabe et étrangère, qui nous garantira le progrès et nous mettra à l'abri de la rechute et des conspirations.

"Le jeu de la réaction et la vigilance du peuple. "Al-Ba'th" - 15 Juin 1956".

 

Une politique d'une si grave importance ne saurait être improvisée et elle ne peut se laisser influencer par les sentiments: notre devoir, le jour où les réactionnaires reculent et inventent de nouveaux modes d'action, est de percer à jour les motifs qui ont amené cette retraite et ces démarches trompeuses, et de toujours chercher le rapport qui existe entre leur attitude dans le passé et celle qu'ils adoptent actuellement, sans perdre de vue que s'il leur arrive de reculer d'un pas, c'est pour se préparer à faire deux pas en avant, ou pour éviter d'être contraints de reculer beaucoup plus loin.

"Le jeu de la réaction et la vigilance du peuple - 15 Juin 1956".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:19

Nous ne nous laissons pas tromper par les apparences, nous savons que, derrière chaque opinion, se dissimulent à la fois des facteurs psychologiques et moraux et des facteurs commandés par l'intérêt. Dans la plupart des cas, les contradictions qui apparaissent entre les autres et nous-mêmes ne se situent pas au niveau intellectuel; ce sont des conflits causés par l'intérêt ou le détachement à l'égard des biens matériels et des intérêts privés. Ceux qui estiment que la nation arabe n'a pas atteint la maturité nécessaire pour inscrire ses revendications dans une formule rationnelle, comme l'ont fait les autres nations au cours de leur histoire, lorsqu'elles apportaient au monde un message important, ceux qui affirment que la nation arabe n'est pas encore majeure, n'expriment pas leur opinion sur la nation, mais seulement leur propre égoïsme.

"Le mouvement idéologique global - 1950".

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:18

Nous ne devrions pas oublier que, dans le passé, la civilisation arabe ne put être réalisée qu'à la faveur d'une période de combats s'étalant sur plusieurs décennies. Ces combats furent le levain spirituel et constituèrent le trésor moral qui permirent l'expansion des Arabes, qui se mêlèrent à des peuples divers, d'un niveau culturel élevé. Malgré cela, ils conservèrent leurs propres capacités de création et d'invention.

«Le parti du bouleversement - Février 1949».



A ce stade, la tragédie des Arabes est que la classe qui s'est imposée à eux, mène une vie qui va à l'encontre de leurs aspirations, car elle est corrompue par le luxe, l'exploitation et l'oppression qu'elle fait subir. La psychologie des exploiteurs et des oppresseurs est toujours sénile et exténuée. C'est pourquoi, dès que cette classe observe la moindre manifestation en faveur du progrès, elle déclare au peuple et à la nation tout entière: "vous ne pouvez pas plus loin!".

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